Les régionalistes, réunis dans la fédération de partis Régions et peuples solidaires (R&PS), ont posé mercredi auprès de l'AFP leurs conditions programmatiques à leur soutien à un candidat à la présidentielle, ne renouvelant pas "automatiquement" leur lien traditionnel à EELV.
"Nous sommes historiquement liés à EELV mais nous n'avons pas l'impression que la dimension régionaliste soit aussi claire dans la campagne de Yannick Jadot", a expliqué Pèire Costa, directeur de R&PS.
Cette fédération avait soutenu "avec enthousiasme" la candidate écologiste Eva Joly en 2012, mais pas Benoît Hamon, le candidat du PS auquel s'était rallié Yannick Jadot en 2017. Les régionalistes avaient néanmoins soutenu EELV, dont la liste était menée par M. Jadot, aux européennes de 2019.
L’attachement aux valeurs de la République et le respect de l’Etat de droit sont pour nous essentiels, et indissociables
C’est au nom du droit, et de son application pleine et loyale, que nous demandons aujourd’hui que les trois personnes condamnées au titre de leur participation à l’assassinat du Préfet Claude Erignac, le 6 février 1998, soient rapprochées, comme le prévoient les textes français et européens, au centre pénitentiaire de Borgo (Haute-Corse) pour y purger le reste de leur peine, après respectivement 22 années de détention dans différentes prisons et centrales du Continent pour Pierre Alessandri et Alain Ferrandi, et 18 années pour Yvan Colonna.
Quatorze parlementaires dont ceux rattachés politiquement à Régions et Peuples Solidaires, Jean-Félix Acquaviva, Michel Castellani, Paul-André Colombani et Paul Molac s’alarment, dans une tribune initiée par Sébastien Nadot au « Monde », du fait que la justice espagnole bafoue les traités européens, en demandant l’extradition de trois eurodéputés catalans
Parlant de «dérive autoritaire» de l'Etat espagnol, des députés européens Verts-ALE expriment leur soutien aux élus catalans qui subissent selon eux injustices et discriminations.
Notre collègue député européen Oriol Junqueras a été élu en mai dernier, avec plus d’un million de voix, parlementaire européen. Son élection, contestée par les autorités espagnoles, a été confirmée par une décision des juges de la Cour de justice de l’Union européenne. Pourtant il croupit en prison avec huit compagnons – six hommes et deux femmes – comme lui élu·e·s démocratiques du peuple catalan.
L'euro-député corse François Alfonsi est à l'initiative d'une manifestation d'envergure contre la loi Blanquer qui aura lieu le 30 novembre prochain à Paris. Une quarantaine d'associations a déjà répondu à l'appel pour soutenir l'apprentissage des langues régionales.
En mai dernier, le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer déclarait lors d'un débat au Sénat "On doit favoriser les langues régionales, mais on ne doit pas passer de l'autre côté du cheval (...), c'est-à-dire les favoriser à tel point qu'à la fin on ne parle plus français à l'école."
L'accord passé mardi entre la Russie et la Turquie est venu confirmer la mise hors circuit de l'Union européenne face à l'invasion turque du nord de la Syrie et aux attaques meurtrières contre les Kurdes.
Quelles sont les dernières évolutions de la guerre ? L'Europe est-elle définitivement disqualifiée ?
Débat avec Meryem Tekiner, porte-parole du Mouvement des femmes kurdes en France, et les députés européens François Alfonsi ( Régions et peuples solidaires, Verts ) et Stélios Kouloglou ( Syriza, GUE-GVN).
Lors de la dernière université d’été de Régions et peuples solidaires ont été abordées les politiques sociales.
Le président de l’association des maires du Pays Basque a ainsi livré un témoignage sur l’identité régionale comme outil inclusif au service de ces politiques.
Exemples à l’appui, Lucien Betbeder a avancé une méthodologie.
Paul Molac, le député de la circonscription de Ploërmel, va faire sa rentrée politique dans quelques jours. Avant de rejoindre Paris, il évoque les dossiers chauds de l’été et les prochains.
C’est la rentrée d’ici quelques jours. Quels ont été vos devoirs de vacances ?
J’ai sillonné, comme j’en ai l’habitude, ma circonscription à la rencontre de ses habitants. L’accord économique et commercial global (Ceta) occupe beaucoup mon esprit. Cet été, je suis donc allé à la rencontre des publics concernés par cette question. De mon point de vue, j’ai toujours été opposé à un tel accord qui va totalement à contresens des mesures qui doivent être prises pour limiter les émissions de carbone et le réchauffement climatique. Ce traité fait l’objet d’un rejet quasi unanime dans l’opinion publique, aussi bien des agriculteurs et des écologistes que des consommateurs. Nos agriculteurs travaillent pour une agriculture respectant l’environnement, favorisant les produits de qualité, et issus d’exploitations où l’agriculteur reste maître de sa production..
« La précarité aujourd’hui en Corse : la penser autrement pour agir autrement », c’est le credo maintes fois défendu par le docteur François Pernin, président de la CLE (Coordination inter-associative de Lutte contre l’Exclusion).
À l’occasion de l’Université d’été de Régions et Peuples Solidaires, il est une nouvelle fois revenu sur la nécessité de faire preuve d’imagination pour aider à résoudre la problématique de la pauvreté. Une imagination intelligente, qui place l’homme au cœur du débat.
Pour le docteur Pernin, il faut sortir des statistiques et avancer sur une intelligence politique. Pour cela, il faut avant tout, avoir les bons outils et les bonnes définitions.
Explications de François Pernin.
La 24 ème université d'été du mouvement Régions et Peuples Solidaires Régions et Peuples Solidaires s'est tenue ce week-end à Ajaccio. les élus et militants du parti européen se sont retrouvés en Corse pour plusieurs jours de débats. Pour en parler, nous recevions, ce matin, le député européen François Alfonsi
La fédération des partis régionalistes et autonomistes de France "Régions et Peuples Solidaires" organise sa 24e université d'été au palais de congrès d'Ajaccio.
Créée en 1994 par Max Simeoni, cette fédération compte aujourd'hui une dizaine d’organisations politiques parmi lesquelles le Partitu di a Nazione Corsa (PNC) et Femu a Corsica.
Régions et peuples solidaires tenait son université d’été en Corse la semaine dernière. De très nombreux thèmes ont été abordés, autour des autonomies et des souverainetés, de la question sociale ou linguistique.
Bien évidement la situation de la Corse a été largement abordée.
Tudi Kernalegenn, docteur en science-politique, a présenté une étude sur la nécessité de réfléchir la question corse a une échelle plus grande.
Malgré la victoire des nationalistes, dit il, le processus autonomique est confronté à la mauvaise volonté de l’État.
Pour la Corse « nain politique », il faut aujourd’hui aller chercher d’autres alliances.
Explications de Tudi Kernalegenn, docteur en science-politique, chercheur à l’université de Louvain en Belgique.
Au lendemain de son audience au tribunal administratif de Rennes, Daniel Cueff, maire de Langouët, vient parler écologie à l'université d'été des Régions et peuples solidaires, qui se tient à Ajaccio jusqu'à dimanche
Propulsé sur la scène médiatique à la suite de son arrêté antipesticides attaqué en justice par la préfecture d'Ille-et-Vilaine, Daniel Cueff gère la petite bourgade de Langouët, en Bretagne, 600 habitants, depuis vingt ans. Il en a fait un laboratoire de la transition écologique, avec cantine 100 % bio, production d'électricité locale... Son dernier fait d'armes : un arrêté pris le 18 mai qui interdit l'épandage de pesticides à moins de 150 mètres des habitations.
Rédigé par Nicole Mari le Samedi 24 Août 2019 à 20:15
La fédération des Régions et peuples solidaires (R&PS), née en 1994 par le regroupement de partis autonomistes et indépendantistes dont le PNC, rejoint aujourd’hui par Femu a Corsica, tient, en ce moment, sa 24ème université d'été au Palais des congrès d’Aiacciu. Au programme : les relations de la Corse avec l’Etat, la lutte contre la précarité au niveau des territoires, et la lutte contre les populismes et la montée des extrêmes en Europe. Parmi les invités, le maire de Langouët, Daniel Cueff est en pleine actualité avec un procès contre son arrêté anti-pesticides. Les participants ont été reçus, vendredi soir, à la Collectivité de Corse par le président du Conseil exécutif, Gilles Simeoni. Explications, pour Corse Net Infos, de Pèire Costa, directeur de R&PS qui évoque l’enjeu des prochaines échéances électorales.
Les 24e universités d'été de Régions et Peuples Solidaires ont débuté ce vendredi 23 août à Ajaccio. Jusqu'à dimanche, les représentants de cette fédération, regroupant des partis autonomistes et régionalistes, débattent. L'une des inquiétudes exprimée : une recentralisation de la part de l'État.
La Corse offre aux Verts leur meilleur score régional (21,97%)
En Corse, où le Rassemblement national (RN) est traditionnellement faible aux élections locales et fort aux élections nationales, le parti de Marine Le Pen arrive en tête, avec 27,74% des voix. L’ex-Front national gagne quelque 5000 voix par rapport à 2014. Mais la plus forte progression vient des Verts, alliés aux régionalistes cette année, et soutenus par les autonomistes corses au pouvoir dans l’île depuis 2015. Arrivée deuxième, la liste de Yannick Jadot obtient 21,97% soit près de 19.000 voix, contre 4,38% en 2014. Il s’agit de son meilleur score régional. Cette progression est toutefois en trompe-l’œil. Lors du précédent scrutin, il y a cinq ans, EELV et le parti régionaliste «Régions et peuples solidaires» (R&PS) avaient fait campagne en ordre dispersé. Les écologistes avaient alors obtenu 4,38% des voix (3500 voix), contre 21,51% pour les régionalistes (environ 17.000 voix). Ils avaient donc 1500 voix de plus en étant séparés.
Élu au parlement européen en 2009, le maire d’Osani avait perdu son siège lors des élections de 2014. En renouant avec EELV, et malgré l’absence de soutien d’une grande partie des nationalistes, François Alfonsi fait son retour dans l’hémicycle strasbourgeois.
Sur la liste menée par Yannick Jadot, qui a réalisé plus de 23% hier soir, François Alfonsi pointait en neuvième position. Une position plus qu'honorable, qui lui a permis d'être élu. Une position qui était due à son statut de chef de file de la fédération Régions & Peuples Solidaires.
Le R&PS, c'est une fédération qui réunit des partis politiques régionalistes ou autonomistes de France.
En Corse, les écolos deuxième grâce à leur alliance avec les régionalistes
Avec 23 % en Haute-Corse et 21 % en Corse-du-Sud. Yannick Jadot obtient d'excellents scores sur l'île de Beauté. Le fruit de son alliance avec les régionalistes, au pouvoir en Corse avec l'autonomiste Gilles Simeoni. C'est d'ailleurs un autre Corse, François Alfonsi, qui figurait en neuvième position sur la liste d'Europe Écologie-Les Verts au nom du mouvement Régions et Peuples solidaires.
Une alliance historique et cohérente dans la mesure où les écologistes ont toujours été favorables à une "Europe des régions" et portent un discours fédéraliste qui contraste avec le jacobinisme de la plupart des grands mouvements politiques français. Ces bons scores n'empêchent toutefois pas le Rassemblement national de triompher. Jordan Bardella obtient en effet 26 % des voix en Haute-Corse et près de 30 % en Corse-du-Sud.
La Corse aura, à nouveau, un député à Bruxelles. Il s'agit de François Alfonsi, neuvième sur la liste conduite par Yannick Jadot, la liste Europe Ecologie Les Verts, créditée au niveau national de 12,8 % des suffrages exprimés.
La liste d'Europe Ecologie, sur laquelle figure François Alfonsi, arrive en troisième position, juste derrière celle du Rassemblement National et celle de La République En Marche. François Alfonsi était le seul co-lisitier corse en "position d'éligibilité". Il siégera donc pour cinq ans au Parlement européen.
A l'occasion du meeting de clôture de campagne de François Alfonsi, candidat de Femu a Corsica aux élections européennes 2019, plus de 120 personnes étaient réunis ce mercredi 22 mai, à la salle polyvalente de Lupinu. Dernier virage avant les élections qui auront lieu les 25 et 26 mai prochains, celui qui représente la liste écologique conduite par Yannick Jadot -Europe Ecologie Les Verts : Régions et Peuples Solidaires- est revenu sur l'importance pour la Corse d'avoir son mot à dire dans les hautes-sphères européennes.
TRIBUNE - Le patron d'EELV David Cormand et deux autres colistiers écologistes appellent à "reconnaître êtres humains et animaux". Ils souhaitent que l'Europe "pense le changement depuis les territoires".
La tribune du patron d'Europe Ecologie - Les Verts, David Cormand, de Lydie Massard et de François Alfonsi, tous candidats aux élections européennes sur la liste emmenée par Yannick Jadot : "Les écologistes comme les autonomistes aiment rappeler que pour être efficace, il est nécessaire de 'penser local et agir global'. Ce slogan a tellement été utilisé par les uns et les autres qu'au fil du temps, il s'est affadi. Il reste pourtant une boussole pour quiconque a l'ambition de réconcilier l'être humain avec son milieu.
L'autonomiste Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de Corse, était présent mardi soir au dernier meeting de la liste écologiste de Yannick Jadot. Des militants régionalistes sont également présents sur cette liste. Des soutiens qui s'inscrivent dans une logique d'alliance déjà ancienne.
"Les Corses ont fait de l'écologie comme Monsieur Jourdain faisait de la prose : sans le savoir." Le dernier meeting de campagne d'EELV, mardi soir, comptait parmi ses invités d'honneur l'élu nationaliste Gilles Simeoni. A la tribune, le président du Conseil exécutif de Corse est venu apporter un ultime soutien à la liste conduite par Yannick Jadot, qui compte parmi ses membres six personnalités régionalistes, dont François Alfonsi - à la 9e place, position éligible -, ex-député européen déjà élu en 2009 avec les écologistes, et membre de Femu a Corsica, parti autonomiste corse.
Un point presse, tenu sur le site de Vorgium afin d’illustrer ce à quoi peuvent contribuer les subventions européennes, a donné l’occasion aux maires de Carhaix et Langonnet de contribuer à la campagne d’EELV pour les élections de dimanche prochain, en présence de trois membres de cette liste. Le secrétaire régional d’EELV et des militants UDB étaient venus en renfort.
En préambule à la réunion publique organisée samedi à 18 h à la mairie de Carhaix, un point presse réunissait deux membres de la liste de Yannick Jadot pour les élections européennes, la Pontivyenne Lydie Massard (14e position) et l’ex-député européen, maire corse d’Osani, François Alfonsi (9e position), les maires de Carhaix et Langonnet, Christian Troadec et Christian Derrien, le député de la 4e circonscription du Morbihan, Paul Molac, le secrétaire régional d’EELV, Yves Nédellec et quelques membres de l’UDB. Ils ont été rapidement rejoints par un autre colistier, William Lajeanne (17e position). L’occasion pour ces personnalités de (re) préciser leurs positions dans le cadre de cette courte campagne qui arrive à sa dernière semaine.
François Alfonsi (Femu a Corsica) en neuvième position sur liste Europe Ecologie Les verts est le seul corse susceptible de siéger au prochain Parlement européen. A huit jours de la consultation François Alfonsi, qui sollicitera pour la circonstance un second mandat, s'exprime sur CNI. Pour lui une seule question se pose aux électeurs nationalistes : la majorité à l’Assemblée de Corse, qui compte aussi trois députés, sortira-t-elle oui ou non renforcée si un député européen nationaliste est élu dimanche prochain ? Pour lui la réponse ne fait aucun doute...
9e sur la liste EELV menée par Yannick Jadot, François Alfonsi est passé par Narbonne pour sa campagne.
À quelques jours du vote, Jean-Pierre Laval du collectif Pais Nostre recevait le candidat du parti Régions et peuples solidaires François Alfonsi, placé en 9e position sur la liste Europe Écologie Les Verts menée par Yannick Jadot.
« C’est la 3e fois que nos partis s’associent pour une élection européenne, explique celui qui est aussi maire d’Osani, en Corse. Au sens politique, nous empruntons des chemins différents, mais qui convergent notamment sur les grandes causes écologistes, qui dépassent les États ». La liste espère obtenir de bons résultats en France, mais aussi et surtout en Allemagne, en Belgique et aux Pays-Bas, où la cause écologiste a pris un peu plus d’ampleur ces dernières années. « Les partis autonomistes progressent partout en Europe, et cette campagne est l’occasion d’ouvrir un espace politique à ceux qui veulent défendre leur identité et promouvoir la diversité ».
L'alliance historique entre autonomistes et écologistes ambitionne de porter la voix de l'Europe des régions à Strasbourg et compte « internationaliser la question corse ».
De notre correspondant en Corse, Julian Mattei
Comme un poisson dans l'eau. À peine débarqué de son avion, vendredi 3 mai sur le tarmac de l'aéroport de Bastia-Poretta (Haute-Corse), Yannick Jadot est déjà entouré de ses soutiens. Gilles Simeoni, le président nationaliste du conseil exécutif de Corse, est là. Les principaux leaders du parti autonomiste Femu a Corsica (« Faisons la Corse ») l'accueillent à bras ouverts. Il faut dire que le candidat d'EELV aux élections européennes n'est pas en terrain inconnu dans l'île. Sur la liste qu'il conduit figure en position éligible le nationaliste François Alfonsi. Ce sexagénaire rompu au combat politique a pu se hisser à la 9e place via un accord des autonomistes avec la fédération Régions et peuples solidaires (R&PS), qui regroupe les partis régionalistes de France.
La tête de liste d’EELV aux élections européennes, Yannick Jadot, était samedi à Bastia pour soutenir François Alfonsi (Femu a Corsica) qui se trouve en neuvième position sur liste Europe Ecologie Les verts. Sur le marché de Bastia, à l'hôtel de ville, lors d'une conférence de presse dans les jardins suspendus du Palais des Gouverneurs ou bien encore à a fiera di u casgiu di Venacu, Yannick Jadot, qui a appelé à la mobilsation pour le 26 Mai , a répété à l'envi la même phrase : "vous allez voir que François Alfonsi sera le député corse de ce parlement européen ".
Hier, lors d’une journée marathon, le député européen et le candidat insulaire EELV ont visité plusieurs exploitations agricoles dans la région ajaccienne. La tournée s’est achevée sur l’exploitation de Pierre Alessandri.
La journée auprès des agriculteurs locaux s’est déroulée dans une ambiance festive, sous un soleil de plomb. Vers 15 heures, alors que le convoi prend la route du Mandriolu, où se trouve l’exploitation de Pierre Alessandri, l’atmosphère devient plus pesante. Au diapason, le ciel se charge au même moment de lourds nuages.
Une journée au pas de course pour François Alfonsi, candidat à l’élection européenne sur la liste EEV. Le très médiatique député européen José Bové était venu apporter son soutien au maire d’Osani. Au programme de ce 1er Mai : plusieurs rencontres avec des agriculteurs de la région ajaccienne. L’occasion de revenir sur les thèmes de prédilections du candidat nationaliste avec notamment les ESA et l’agriculture biologique. Mais l’actualité a voulu que les fraudes aux aides agricoles et la nouvelle PAC s’invitent au débat.
Devant les décombres de sa distillerie entièrement ravagée par l’incendie déclenché dans la nuit de vendredi à samedi, Pierre Alessandri ne peut cacher son émotion. L’enquête en cours privilégie, selon le procureur, une réaction criminelle liée aux positions syndicales de l’exploitant.
Le député européen José Bové (Verts/ALE), qui ne se représente pas pour les européennes, a fustigé mercredi, en visite en Corse, « les pratiques mafieuses et des personnes qui utilisent l'outil de la Pac pour servir des intérêts particuliers ».
José Bové était présent en Corse pour « soutenir » François Alfonsi candidat insulaire en quatorzième position sur la liste Europe écologie les verts (EELV) conduite par Yannick Jadot. Il y a surtout été question d'agriculture, dans un contexte insulaire assez tendu. « Il existe des pratiques mafieuses et des personnes qui utilisent l'outil de la politique agricole commune(Pac) pour servir des intérêts particuliers », a lancé José Bové face à Pierre Alessandri, leader du syndicat Via Compagnola pour la Corse-du-Sud, adhérent de la confédération paysanne, qui a vu son exploitation détruite dans un incendie criminel, vendredi soir à Sarrola-Carcopino, près d'Ajaccio.
José Bové était en visite dans la périphérie d'Ajaccio, ce mercredi 1er mai, pour soutenir François Alfonsi, candidat en 9eme place sur la liste Europe Écologie Les Verts. Défense du Padduc, agriculture biologique, ont été abordées tout au long de la journée.
La commune de Cuttoli, en surplomb de la baie d'Ajaccio, comme illustration du conflit entre les terres agricoles et l'urbanisation.
Depuis l'exploitation de Jean-Michel Casalta, éleveur bovin et caprin, José Bové est venu défendre les espaces stratégiques agricoles (Esa) du Padduc (plan d’aménagement et de développement durable de la Corse).
Ils sont menacés d'annulation devant la justice administrative. « J’ouvre le journal et je vois que le Padduc est remis en cause. Ça va poser un vrai problème, on risque d’entrer dans une période de quelques mois, je n’espère pas plus, où n’importe quoi va pouvoir continuer à se faire. Ce qu’il faut, c’est clairement qu’il y ait des règles et que ces règles préservent l’espace agricole qui soit inviolable. Il faut arrêter le mitage du territoire », dénonce José Bové. Il arrive en soutien à la campagne de François Alfonsi, candidat au Parlement européen.
Habitante de Pontivy (Morbihan), Lydie Massard est candidate aux élections européennes. Elle figure en 14e position sur la liste de Yannick Jadot (EELV). Responsable de la fédération du Morbihan de l’Union démocratique bretonne (UDB) depuis deux ans, Lydie Massard est candidate aux Européennes. Cette Pontivyenne figure en 14e place sur la liste nationale Europe Écologie Les Verts. Elle est aussi la première Bretonne de cette liste.
Celui qui a siégé comme euro député de 2009 à 2014 sera de retour sur la liste Europe Écologie Les Verts (abrégé en EELV) auprès de Yannick Jadot. De nombreux soutiens étaient venus à l’ouverture de sa permanence ajaccienne ce mardi 9 avril.
Ce mardi 9 avril François Alfonsi a inauguré sa permanence à Ajaccio. Candidat aux élections européennes sur la liste de Yannick Jadot en position éligible, il bénéficie de l’appui des « régionalistes » avec Régions et Peuples Solidaires et des écologistes avec Europe Ecologie Les Verts.
A l’occasion de l’ouverture de sa permanence, le candidat a livré sa vision de l’Europe et l’importance d’avoir la Corse représentée en Europe
Le parti "Oui au pays catalan" est membre de la fédération "Régions et peuples solidaires". C’est à ce titre qu’une candidate locale a intégré la liste conduite par l’écologiste Yannick Jadot pour les élections européennes du 26 mai prochain.
Amélie Cervello est à la 34e place de la liste. Cette jeune maman de 36 ans n’est pas catalane d’origine, mais réside et travaille dans le département depuis des années.
"Je suis native de l'Aude, explique-t-elle, mais je suis arrivée ici à l’âge de 11 ans. Je me suis immédiatement sentie chez moi et je suis profondément attachée à ce département et au pays catalan. Je milite d’ailleurs activement depuis la création du mouvement catalaniste. Ce qui m’a décidé d’y adhérer c’est l’intégration forcée dans la méga région Occitanie."
À deux mois des élections européennes, où régionalistes et écologistes feront liste commune, François Alfonsi et Lydie Massard, candidats de la fédération de Régions et peuples solidaires (R & PS), ont animé une réunion publique ce samedi 6 avril, à Carhaix, en présence du député du Morbihan Paul Molac et du secrétaire régional d’Europe Écologie Les Verts, Yves Nedellec. Le maire d’Osani, désigné chef de file de R & PS pour ces élections, figure en 9e position sur la liste EELV, conduite par Yannick Jadot. De son côté, Lydie Massard, cuisinière à Pontivy, membre de l’Union démocratique bretonne depuis cinq ans, est 14e. Deux positions, qui pour François Alfonsi offrent « une chance raisonnable d’éligibilité » aux candidats régionalistes.
LYDIE MASSARD POUR LA BRETAGNE ET FRANÇOIS ALPHONSI POUR LA CORSE ONT REJOINT LA LISTE ÉCOLOGISTE. LES CANDIDATS SE SONT RÉUNIS À CARHAIX POUR PRÉSENTER LEUR PROJET.
Une réunion des candidats de Régions et peuples solidaires présents sur la liste EELV de Yannick Jadot pour les élections européennes (23 mai), a eu lieu dans les locaux de Ti Ar Vro, samedi 6 avril. Le Corse François Alphonsi, du parti Femu a Corsica et la Bretonne Lydie Massard, membre de l’UDB, sont respectivement en 9e et 14e position sur la liste de l’écologiste. Une alliance qui pourrait surprendre mais qui n’est pourtant pas contre-nature comme l’explique l’ex-député européen François Alphonsi : « Les convergences sont fortes entre régionalistes et les écologistes. C’est bien plus que des arguments de circonstance. Nous voulons préserver notre quotidien et notre culture et les écologistes l’environnement » , plaide l’édile.
C’est à Orange, invités par Anne-Marie Hautant, conseillère d’opposition à la mairie et membre du Partit occitan, que François Alfonsi, membre du parti Régions et peuples solidaires, ainsi que Sylvie Fare, membre d’EELV, sont venus lancer la campagne d’EELV pour les élections européennes dans le Vaucluse.
Vous êtes seulement en neuvième position. Régions et Peuples solidaires aurait mal négocié avec les Verts de Yannick Jadot ?
Ma position correspond exactement au rang que j'occupais en 2009, deuxième sur la liste du Sud-Est, lorsque j'ai été élu.
En dix ans, vous auriez pu espérer une progression...
Sans doute, mais ce sont les contraintes de la négociation. Cependant, c'est une place raisonnablement éligible même si ce n'est pas gagné d'avance. Les sondages nous situent dans la zone où je peux espérer être élu, d'autant qu'en l'état actuel des choses, de toutes les personnalités corses engagées dans la campagne, je suis la seule en situation de pouvoir siéger au Parlement européen. Avec 9 %, notre audience actuelle, tout dépendra du nombre de listes qui passeront sous la barre des 5 %, mais notre marge de progression est bien réelle et avec un ou deux points de plus, ça passera.
Un Nantais, Aurélien Boulé, figurera sur la liste conduite par Yannick Jadot. Cette alliance avec EELV vaut pour les élections européennes. Et pour les municipales ? Le jeu reste ouvert…
Certes, il ne sera pas en position éligible. Mais Aurélien Boulé se dit « heureux de s’inscrire dans cette campagne pour les européennes » . Âgé de 34 ans, ce militant nantais de l’UDB sera en 65e position sur la liste conduite par Yannick Jadot.
L'UDB (union démocratique bretonne) participera aux élections européennes du 26 mai sur la liste EELV ((Europe Écologie - Les Verts). Le Nantais Aurélien Boulé figurera sur la liste.
Priorités de l'UDB, qui défend une région Bretagne à cinq départements ? « La démocratie, l'environnement, les transports, la justice sociale et territoriale. » L'UDB, qui contribue à la vie politique en Loire-Atlantique depuis les années 1970, compte deux élus à Nantes : Pierre-Emmanuel Marais, conseiller délégué et conseiller métropolitain, et Sonia Meziane, conseillère municipale.
MICHEL CASTELLANI, PAUL-ANDRE COLOMBANI, PAUL MOLAC ET PEIO DUFAU SONT MEMBRES DU GROUPE
"LIBERTÉS ET TERRITOIRES"
PAULU SANTU PARIGI EST MEMBRE DU GROUPE
"Union Centriste"