ZAD, contestation de la rue, casserolades et abstention électorale, etc. les réponses citoyennes à la crise démocratique et institutionnelle qui secouent le pays se multiplient.
Et pour cause, l’exercice solitaire du pouvoir par Emmanuel Macron et le cadre étriqué de la Constitution de la Cinquième République entravent le peuple dans l’expression de sa souveraineté.
Dimanche 16 avril, s’est déroulé le premier tour de l’élection des représentants de l’Assemblée de la Polynésie française.
Avec près de cinq points d’avance sur le deuxième qui n’est autre que TAPURA HUIRAATIRA la liste d’Edouard Fritsch, le président sortant et chef de file en Polynésie du parti d’Emmanuel Macron, la liste conduite par Oscar Temaru et Moetai Brotherson est arrivée en tête et se qualifie donc pour le second tour, dans une triangulaire dans laquelle elle pourrait bien gagner.
Le gouvernement présente au Parlement un projet de loi visant à construire six réacteurs nucléaires EPR2. Régions et Peuples solidaire a bien conscience que la transition énergétique n'a pas été préparée, que la dépendance au nucléaire est actuellement très forte et que nous ne pourrons pas nous défaire de l'énergie nucléaire du jour au lendemain.
Pour autant, les arguments climatiques et les arguments économiques en faveur de la construction de nouveaux EPR ne tiennent pas la route.
Clara Ponsatí, eurodéputée catalane, en exil depuis cinq ans, avait décidé ce mardi 28 mars de rentrer chez elle en Catalogne. Elle savait qu’elle risquait d’être arrêtée malgré son statut d’eurodéputée. Elle avait décidé cependant de faire face à l’attitude répressive systématique de l’État espagnol contre toutes celles et ceux qui demandent pour la Catalogne le droit à l’autodétermination.
Clara Ponsatí était membre du gouvernement de Carles Puigdemont lorsqu’elle a été obligée à l’exil. Elle est revenue aujourd’hui dénonçant lors d’une conférence de presse l’Etat espagnol et sa justice. Elle veut aussi ainsi obliger les autorités européennes et catalanes à régler enfin une situation absolument inacceptable sur le plan démocratique.
La Fédération Régions et Peuples Solidaires salue la reprise des échanges entre le gouvernement et les élus de Corse. Un dialogue renoué et dont la dimension politique a été affirmée par la participation du Président de la République à la réunion du 25 février à Paris.
Régions et Peuples Solidaires soutient pleinement les élus de Corse, dont le Président de l'Exécutif de la Collectivité de Corse, proposant la création d’un article constitutionnel qui offrirait à la Corse un pouvoir législatif et réglementaire.
Conformément aux engagements pris par François Alfonsi, le Président de Régions et Peuples Solidaires (R&PS) lors de la rencontre de Banyuls le 14 novembre dernier, les députés R&PS, à savoir Jean-Félix Acquaviva, Michel Castellani, Paul-André Colombani et Paul Molac, ainsi que Bertrand Pancher - leur Président de groupe à l’Assemblée nationale - ont écrit au Ministre de l’Intérieur pour demander la réouverture du Col de Banyuls.
Pour rappel, R&PS est le parti politique qui fédère à l’échelle de la France les mouvements « Régionalistes ». Il est représenté en Pays Catalan par Oui au Pays Catalan et Unitat Catalana. Il compte quatre députés à l’Assemblée nationale (Groupe LIOT). Un sénateur (Groupe Écologiste - Solidarité et Territoires). Et un Eurodéputé (Groupe Verts / ALE).
Régions et Peuples Solidaires dit son opposition au projet de fixer à 64 ans, et à fortiori à 65 ans, l’âge légal de la retraite. Le projet que porte le gouvernement est injuste.
Sur un tel sujet, la prise en compte des propositions émanant des organisations syndicales et de l'ensemble des organisations politiques est une nécessité absolue, sur le plan démocratique et social.
Ce lundi matin, 90 % des soignants de l'hôpital de Pontoise ont déposé un arrêt de travail : épuisement, conditions de travail dégradées, triple épidémie hivernale, manque de professionnel...
Jeudi dernier, le Président Macron avait pourtant présenté ses vœux au monde de la santé. Il y a annoncé une série de mesures pour sortir le système de santé « d'une crise sans fin ».
Bien sur la fin de la tarification à l'acte est un bon signal. Elle devrait au moins permettre aux centres de soins de sortir de la notion de rentabilité et de concurrence, qui est toujours au détriment de l'hôpital public.
Malgré les avancées de ces dernières années, il reste fort à faire pour que l'usage des langues régionales soit accepté par l'administration.
S’appuyant sur une circulaire du Ministère de la Justice du 23 juillet 2014, le service d'état civil de la ville de Mende a en effet refusé, le 15 décembre dernier, d’enregistrer le prénom occitan, Artús, au motif que l’accent aigu sur le "u" n’existait pas en français.
Après le tilde sur le " n " de Fañch le breton, ce serait l’accent aigu sur le " u " sur d'Artús l’occitan, qui menacerait l’unité de la France.
En annonçant qu’il veut des RER dans dix grandes métropoles le président de la République reprend une idée qui est déjà dans les projets de plusieurs d’entre elles, même si elles lui donnent un autre nom.
Cette annonce n’est pas originale. E.Macron a besoin de montrer qu’il est sensible à la question du climat et de la transformation écologique.
R&PS est bien évidemment favorable à tous les projets qui nous rendent moins dépendants des énergies fossiles. Bon nombre de citoyens, d’associations, d’élus et nos partis aussi plaident depuis longtemps pour une politique nouvelle des transports dans nos régions.
Interpellé par plusieurs élus et habitants du Pays Catalan sur la fermeture par la France du Col de Banyuls, François Alfonsi, le président de Régions et Peuples Solidaires (R&PS) qui est aussi eurodéputé membre du groupe Verts / ALE, s’est rendu lundi 14 novembre sur la Côte Vermeille.
D’abord reçu, en Mairie de Banyuls-sur-Mer par Monsieur le Maire, Jean-Michel Solé, François Alfonsi a rencontré des élus locaux du sud et nord de la Catalogne, les responsables du Collectif « Abères sans Frontière » dont le Président Pierre Becque ainsi que les représentants des organisations politiques Oui au Pays Catalan et Unitat Catalana, toutes deux membres de Régions et Peuples Solidaires.
Dans le cadre des discussions relatives au Projet de Loi de Finance 2023, deux amendements visant à atténuer la spéculation immobilière ont été retenus par le Gouvernement suite au 49-3.
Ces deux amendement ont été initiés ou soutenus par les députés Régions et Peuples Solidaires et le Groupe LIOT à l’Assemblée nationale.
Le premier consiste d’une part à étendre le périmètre des zones sous tension immobilière jusqu’alors limitées aux seules unités urbaines de plus de 50.000 habitants, et d’autre part à permettre aux communes situées en zone tendue d’augmenter la majoration de la part de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires.
Cette mesure permettra d’abord aux communes d’accroître leurs recettes fiscales et donc leur capacité financière à préempter afin de faciliter l’accès au logement pour tous.
Electricité, gaz, carburant : le prix de l’énergie flambe. Le choix de la France de s’enfermer dans le tout nucléaire, y compris par la généralisation du chauffage électrique dans des logements peu isolés, conduit aujourd’hui à une triple sanction : l’augmentation de la dépendance à des pays producteurs, l’envolée du prix de l’électricité et l’aggravation de l’empreinte écologique.
En pleine contre-offensive de l’armée ukrainienne qui, en quelques jours, a libéré plusieurs milliers de kilomètres carrés dans l’est du pays, quatre oblasts (régions) sous occupation russe (Louhansk, Donetsk, Zaporijia et Kherson) ont annoncé l’organisation, du 23 au 27 septembre de pseudos référendums visant à demander à la population de ces territoires s’ils souhaitaient devenir russes.
R&PS dénonce l’utilisation abusive des termes « autodétermination » et « référendum ».
Sensé « revivifier notre démocratie » et « faire face à des enjeux qui sont extrêmement forts pour le pays », le Conseil National de la Refondation a tenu la semaine dernière sa première cession sous la présidence de François Bayrou, le Haut-commissaire au plan.
Pour Régions & Peuples Solidaires, cet énième comité Théodule aux contours et aux objectifs pour les moins flous, vient grossir la liste des pseudos consultations initiées par Emmanuel Macron pour « déverticaliser » le pouvoir. Tout nous laisse à penser, après la Convention Citoyenne pour le Climat et le Grand Débat qui n’ont débouché sur trois fois rien, que le CNR à son tour ne mènera nulle part et qu’il s’agit d’un leurre.
Changement climatique, crise sanitaire, incendies, inquiétudes alimentaires, logement, paix en Europe, énergie : la fédération Régions et Peuples Solidaires réunie en Savoie, fait des propositions pour plus d’efficacité avec au centre de ses réflexions plus de pouvoirs aux « régions », plus d’autonomie et plus de fédéralisme.
A l'invitation du Mouvement Région Savoie et en collaboration avec l'Alliance Libre Européenne, Régions & Peuples Solidaires a tenu son université d’été et son congrès cette semaine à Aix-les-Bains en Savoie.
Suite à la perte par Emmanuel Macron de la majorité absolue à l’Assemblée nationale, un nouveau Gouvernement a été nommé, mardi 4 juillet, sur proposition de la Première ministre.
Le Gouvernement Elisabeth Borne 2 est relativement stable par rapport à sa première version et sans véritable surprise.
Les ministres candidats aux législatives et battus ont été écartés tout comme Damien Abad visé par la justice.
Au vue de la composition du nouveau Gouvernement, Elisabeth Borne s’inscrit donc dans la continuité malgré l’échec relatif des législatives et l’arrivée de quelques ministres issus des rangs à la fois de la droite et de la gauche mais sans grosses « prises de guerre ».
Quatre-vingt-treize! C'est le nombre total de candidats présenté par Régions et Peuples Solidaires aux élections législatives des 12 et 19 juin prochains.
Quarante-huit femmes et quarante-cinq hommes, répartis dans huit territoires, qui défendront le Manifeste pour une République Fédérale (Alsace, Bretagne, Corse, Espace occitan, Franche-Comté, Lorraine, Pays Basque, Pays Catalan).
Sur la cinquième circonscription de l'étranger qui regroupe notamment le Pays Basque Sud et la Catalogne Sud, nous présentons une candidature à haute valeur politique puisque, outre la dimension transfrontalière de ces deux territoires, le candidat de la majorité présidentielle n'est autre que Manuel Valls, un des pires opposants à l'autodétermination du peuple catalan.
Quelle ironie, la nomination d’Elisabeth Borne à Matignon, quelques jours après que le Président de la République a annoncé la transformation du nom de son parti En Marche, en Renaissance, elle qui fut ministre d’Emmanuel Macron pendant tout son quinquennat.
Elisabeth Borne comme Première ministre c’est finalement le choix de la continuité plus que de la rupture et du renouveau contrairement aux annonces d’Emmanuel Macron. Et si la présence d’une femme à la tête du Gouvernement est une avancée symbolique mais non négligeable pour l’égalité femmes-hommes, tout laisse à croire qu’au-delà des apparences, rien ne changera dans la politique d’Emmanuel Macron.
Mais avec près de 42% des suffrages, la candidate du Rassemblement National progresse de 9 points par rapport à 2017. Jamais le score de l’extrême-droite n’a été aussi élevé au second tour d’une élection présidentielle.
Avec plus de 28% d’abstention et 3,1 millions de votes blanc ou nuls, les électeurs se sont détournés massivement de l’offre du second tour de l’élection présidentielle. Cette démobilisation historique est le fruit du rejet à la fois d’Emmanuel Macron, de sa politique et de sa personne, et de la verticalité du système présidentiel français. Le temps de l’Homme providentiel est révolu. C’est le second enseignement de la Présidentielle.
Comme en 2017, le premier tour de l’élection présidentielle s’est achevé par la qualification au second tour d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen.
Considérant qu’aucun candidat ne proposait clairement de rompre avec le jacobinisme et d’engager effectivement la France sur la voie du fédéralisme différencié, Régions et Peuples Solidaires (R&PS) avait décidé de n’apporter son soutien, au premier tour, à aucun candidat à l’élection présidentielle et d’évaluer le programme des douze candidats.
Incarcéré à la prison d’Arles, Yvan Colonna, victime d’une agression sauvage par un autre détenu, est aujourd’hui dans un état grave.
En tant que Détenu Particulièrement Signalé (DPS), Yvan Colonna à qui la justice avait refusé le rapprochement au détriment du droit devait bénéficier d’une surveillance accrue du personnel carcéral. Il est alors incompréhensible qu’une tentative d’assassinat ait pu se produire contre un prisonnier aussi contrôlé.
Faisant fi du droit international, l’armée russe a envahi l’Ukraine. Il s’agit d’une agression qui ne peut rester sans réaction ferme de la communauté internationale. La défense de la minorité russophone du Donbass était un prétexte.
Après la satellisation de la Biélorussie, l'occupation d'une partie de la Géorgie, l’annexion de la Crimée, et la reconnaissance unilatérale de l’indépendance des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk par la Russie, l’invasion de l’Ukraine représente une étape supplémentaire de l’expansion russe en Europe voulue par Vladimir Poutine. A défaut de sanctions efficaces quelles seront les prochaines étapes ?
Lors de son congrès 2021 à Toulon, Régions et Peuples Solidaires (R&PS) avait annoncé « participer activement à la phase des élections présidentielle et législatives de 2022 afin de défendre le projet d'un fédéralisme différencié ».
Concernant l’élection présidentielle, R&PS s’était laissé jusqu’à la fin de l’hiver pour évaluer les convergences avec les candidats. Samedi 19 février, le Conseil Fédéral de R&PS (qui rassemble les représentants des quatorze organisations membres à part entière) s’est réuni pour arrêter sa décision.
La fédération Régions et Peuples Solidaires se félicite du résultat obtenu par la consultation citoyenne organisée par Collectivité européenne d’Alsace. Plus de 170.000 votants - soit 13% du corps électoral - se sont exprimés.
Faute de référendum, après quatre sondages (CSA en mai 2017, IFOP en février 2018, février 2019 et novembre 2021), cette consultation vient confirmer, une nouvelle fois, de façon éclatante (92% des votants) la volonté inébranlable des Alsaciens de sortir de la région Grand Est et de retrouver leur pleine et entière autonomie régionale.
L’entêtement de Paris a conduit à la défaite de la démocratie. Moins de 44% des inscrits ont voté. C’est 42 points de moins que lors de la précédente consultation organisée un an plus tôt. Le boycott des urnes était la seule arme du peuple kanak pour faire entendre sa voix, démocratiquement et de façon pacifique. Avec seulement 3,5% des voix en faveur de l’indépendance, l’appel du FLNKS a été entendu.
Le résultat est insincère. Le satisfecit d’Emmanuel Macron après l’annonce des résultats est un bras d’honneur aux droits fondamentaux du peuple kanak, ceux-mêmes reconnus par les accords de Matignon aujourd’hui bafoués. Le processus d’autodétermination est gelé et même enterré du point de vue de l’actuel Président. Mais quel que soit le résultat de l’élection présidentielle, il devra cependant reprendre car c’est aux habitants de la Kanaky-Nouvelle Calédonie, et à eux-seuls, de décider de l’avenir de l’archipel.
Gustave Alirol, président de Régions et Peuples Solidaires
Député, Conseiller Régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur écologiste et Maire de Mouans-Sartoux pendant trois décennies, André Aschieri était une personnalité politique incontournable dans les Alpes-Maritimes, aimé et respecté de tous.
Humaniste engagé dans le développement durable, l’innovation sociale et la coopération internationale, les réalisations d’André Aschieri sont nombreuses et souvent avant-gardistes à l’instar de la régie agricole municipale qu’il avait créée. Intellectuel et homme d’action, à la question « êtes-vous optimiste ou pessimiste pour l’avenir ? », il répondait toujours « je ne suis ni optimiste ni pessimiste mais parce que je suis grand-père je suis volontariste ».
Depuis une quinzaine de jours, la Guadeloupe et la Martinique sont en proie à des scènes d’insurrection semblables à une guerre civile. Née de l’opposition à la gestion de la crise sanitaire et de la politique vaccinale en particulier, cette crise est l’expression d’une défiance grandissante des territoires ultramarins à l’égard de la l’État français.
Avoir raison mais être seul à le penser est insuffisant. Dans une démocratie, on n’impose pas une décision, aussi sensée qu’elle puisse paraître, sans le consentement de la population. Or les Antilles, ce n’est pas la Métropole. Indépendamment de l’usage des médecines traditionnelles, la défiance à l’égard de tout ce qui vient de Paris est largement justifiée par la domination de type colonial dont les méfaits - en particulier l’affaire du chlordécone - étaient de nature à pousser bien avant le Gouvernement à la concertation et à l’adaptation de mesures face à la Covid.
La Kanaky - Nouvelle-Calédonie est actuellement durement frappée par l'épidémie de Covid 19. Les Kanak ainsi que les membres des communautés wallisienne et futunienne en sont les principales victimes. Pour ces populations, après les tensions liées à la gestion de la crise sanitaire, ce temps est celui du deuil. Au sortir du confinement s'ouvre en effet une indispensable et longue période de coutumes de deuil.
Ces conditions ne permettent pas une campagne équitable pour la consultation référendaire dont la fonction est de décider démocratiquement de l'avenir du pays.
Face à l’accélération de la hausse du coût de la vie (+2,2% depuis septembre 2020) et à la flambée des prix du carburant en particulier (+30% en un an), le premier ministre Jean Castex a annoncé la création d’une « indemnité inflation » de 100€ qui sera versée à toutes les personnes qui gagnent moins de 2000€ net par mois.
Ce coup de pouce, décidé certainement par crainte de voir ressurgir les Gilets Jaunes, est une solution conjoncturelle. Elle est certes appréciable pour ceux qui en bénéficieront mais elle a pour limite d’agir sur les conséquences et non à la racine du problème. Car le fond du problème : c’est la dépense aux énergies fossiles et aux pays producteurs de pétroles.
JEAN-FELIX ACQUAVIVA, MICHEL CASTELLANI, PAUL-ANDRE COLOMBANI ET PAUL MOLAC SONT MEMBRES DU GROUPE
"LIBERTÉS ET TERRITOIRES"
PAULU SANTU PARIGI EST MEMBRE DU GROUPE
"ÉCOLOGISTE - SOLIDARITÉ ET TERRITOIRES"
FRANCOIS ALFONSI EST MEMBRE DU GROUPE VERTS / ALE