ZAD, contestation de la rue, casserolades et abstention électorale, etc. les réponses citoyennes à la crise démocratique et institutionnelle qui secouent le pays se multiplient.
Et pour cause, l’exercice solitaire du pouvoir par Emmanuel Macron et le cadre étriqué de la Constitution de la Cinquième République entravent le peuple dans l’expression de sa souveraineté.
Quelques jours après l’adoption d’une motion visant à la sortie du Grand Est par les élus de la Collectivité Européenne d’Alsace (CEA), le Président de la République en déplacement à Sélestat a balayé du revers de la main les aspirations du peuple alsacien, déclarant dans la Presse Quotidienne Régionale son opposition à tout nouveau redécoupage territorial.
Alors que l’on aurait pu s’attendre à des gestes d’apaisement de la part du chef de l’Exécutif et à un peu plus d’empathie après la colère provoquée par le passage en force de la réforme des retraites, Emmanuel Macron démontre encore une fois son incapacité à prendre le pouls de la société.
Régions et Peuples Solidaires, attaché à la démocratie territoriale, s’associe à Unser Land pour soutenir le Président et les élus de la CEA dans leur volonté de doter l’Alsace du statut de collectivité à statut particulier et appelle Emmanuel Macron à ouvrir une page de dialogue avec les territoires en vue d’une nouvelle réforme des institutions.
François Alfonsi, Président de Régions et Peuples Solidaires