
Une fois de plus, l’actualité institutionnelle française illustre l’échec patent d’un modèle centralisé, rigide et immobile. Le Gouvernement Bayrou a été renversé après un vote de défiance massif, conséquence directe d’une impopularité historique. Pourtant, Emmanuel Macron, l’homme de la dissolution, a choisi d’ignorer une fois de plus les attentes des Français en désignant un de ses fidèles à Matignon.
Dans le même temps, un sondage IFOP pour la fédération Régions et Peuples Solidaires – dont l’Union Démocratique Bretonne est partie prenante – est venu confirmer une demande de décentralisation très forte dans tous les territoires.
L’UDB, engagée depuis toujours contre un centralisme qui étouffe les initiatives et creuse les inégalités sociales, rappelle que le système actuel ne permet pas de réduire les inégalités de développement entre territoires. Nous appelons à un véritable rééquilibrage des pouvoirs, de l’État vers les régions. Les territoires doivent enfin pouvoir décider de leur propre avenir, grâce à une autonomie législative, fiscale et réglementaire dans un cadre républicain renouvelé.
La France a aussi besoin d’une réforme institutionnelle majeure qui permettra aux citoyennes et citoyens de participer aux décisions politiques autrement que par le seul bulletin de vote aux élections. Le référendum, y compris d’initiative citoyenne, doit devenir un des outils de décision.
Forte de ses propositions et de l’engagement de ses élus, l’Union démocratique bretonne est prête à contribuer à cette indispensable révolution institutionnelle et appelle au lancement d’États Généraux dans la perspective de l’élaboration d’une nouvelle Constitution.
Tifenn SIRET, Porte-parole de l’Union Démocratique Bretonne

Ajouter un commentaire
Commentaires