Elections européennes 2024 : « Face au retour des nationalismes, nous défendons l’idéal d’une Europe fédérale, forte et juste »

L’Europe et la France sont entrées dans une nouvelle ère. Un monde plus inquiétant où, à la catastrophe écologique, s’ajoutent chaque jour des menaces plus nombreuses sur les institutions démocratiques. Notre continent connaît à nouveau la guerre, alors que partout les propositions autoritaires fleurissent sur le terreau des difficultés économiques et des inquiétudes sociales. Elles prospèrent grâce à l’absence de projets politiques ambitieux, courageux et mobilisateurs.

 

Dans ce contexte, nous devons nous appuyer sur des principes clairs pour guider l’action politique, et dessiner un horizon à nos sociétés. C’est pour cela que nous disons avec force, alors qu’approchent les élections européennes et que le gouvernement français évoque une possible réforme de nos institutions, que le fédéralisme constitue pour nous un principe politique cardinal, qui permet de répondre efficacement aux défis qui sont devant nous. Parce que le fédéralisme garantit à la fois le respect des droits humains et le respect d’un ordre international juste et pacifique. Il promeut la reconnaissance des peuples, de leur diversité, de leur nécessaire autonomie. Il dit la volonté de les unir dans une perspective de partage et de solidarité, afin d’être plus forts ensemble. Parce que le fédéralisme réaffirme notre idéal démocratique. Il propose de rapprocher les citoyens des pouvoirs, de les faire participer plus et mieux à la gestion de leurs affaires, et de doter chaque échelon territorial de moyens et de marges d’action propres qui engagent la responsabilité de tous.

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Faire entendre la voix des partis fédéralistes !

Le processus parlementaire lors de la réforme des retraites a mis en lumière les limites de la démocratie représentative de la Ve République. L’exercice vertical du pouvoir a terni l’image de notre système politique. Les citoyens exigent maintenant un système plus démocratique et plus participatif. Dans le même temps, de nombreux élus locaux réclament un cadre moins contraint et plus de compétences et de moyens pour répondre aux besoins de leur territoire. Il est temps pour le président de la République et le gouvernement de répondre à ces attentes, avec une réforme institutionnelle claire et précise. Cette réforme, réclamée depuis des décennies par l’UDB, ne doit être une énième page de la décentralisation, ou pire un renforcement de la déconcentration, mais un virage qui nous mènera à une organisation fédérale de la République.

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Affirmer le peuple alsacien, parce qu’il existe. 2013 – 2023 : le référendum, dix ans après

Il y a dix ans, le 7 avril 2013, les Alsaciens étaient, pour la première fois de leur histoire, consultés par voie référendaire sur l’avenir de leurs institutions. L’affaire semblait entendue, car, depuis à la fin des années 1980, tous les sondages confirmaient un large soutien de la population au projet de collectivité unique alsacienne. Au final, le « oui » l’emporte avec 58% des suffrages mais la consultation échoue finalement sur les conditions fixées à la fois sur le taux de participation et sur les résultats partiels dans chaque département.

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L'AUTONOMIE DE PLEIN EXERCICE ET DE PLEIN DROIT : ÉCRIRE NOTRE PROPRE PROJET ET LE FAIRE VALIDER PAR LES CORSES! 

Depuis 2015, et la première victoire des nationalistes corses aux élections territoriales, les nationalistes, qu'ils soient autonomistes et indépendantistes, défendent l'idée d'un statut d'autonomie pour la Corse, les indépendantistes considérant cependant que ce n'est qu'une première étape vers l'indépendance. 

 

Et depuis les électeurs corses ont confirmé ce choix porter par les nationalistes. De 35% des voix en 2015, la famille nationaliste est passée à 55% des voix en 2017 et culmine désormais à 68% des voix en 2021, cela sans compter les 3 députés nationalistes (sur 4) élus en 2017, résultats qui pourrait bien être reconduit le mois prochain. 

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UNE PRÉSIDENTIELLE POUR ROMPRE AVEC LE CENTRALISME FRANÇAIS

L'Alsace doit-elle sortir du Grand-Est pour redevenir une Région à part entière ? C’est la question qui est posée, sous forme de consultation citoyenne, jusqu’au 15 février, par la Collectivité Européenne d’Alsace à ses habitants. Car sept ans après la promulgation de la loi relative à la délimitation des régions, l’effacement de l’Alsace de la carte des régions ne passe toujours pas. Et pour cause. La réforme a été adoptée contre l’avis des Alsaciens et celui de leurs élus, depuis Paris, par un Gouvernement et des parlementaires qui dans l’immense majorité n’étaient pas concernés personnellement par le sort de l’Alsace. Délibération commune du Conseil Régional Alsace et des Conseils départementaux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, manifestations, pétitions, sondages, l’opposition des Alsaciens ne souffrait d’aucune ambigüité. Pourtant, l’Alsace a été absorbée dans le Grand-Est…malgré elle. 

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Consultation citoyenne - L'Alsace doit sortir du Grand Est !

La Collectivité Européenne d'Alsace procède en ce moment à une consultation citoyenne pour que I' Alsace redevienne une Région à part entière.

 

C'est en 2015 que la décision autoritaire a été prise par l'État de supprimer la Région Alsace sans consulter en aucune façon le peuple alsacien alors que la Charte européenne de l'autonomie locale, ratifiée par la France, l'exige.

 

Depuis, les manifestations et prises de position hostile à cette suppression de la région Alsace se sont multipliées. Les études montrent que la prétendue simplification administrative vantée par l'État est totalement inexistante tandis que les Alsaciens perdent le bénéficie d'une institution régionale propre correspondant à leur réalité économique, culturelle et historique, et nécessaire pour construire leur avenir.

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Corse, pour une application du droit à tous les prisonniers

L’attachement aux valeurs de la République et le respect de l’Etat de droit sont pour nous essentiels, et indissociables

 

C’est au nom du droit, et de son application pleine et loyale, que nous demandons aujourd’hui que les trois personnes condamnées au titre de leur participation à l’assassinat du Préfet Claude Erignac, le 6 février 1998, soient rapprochées, comme le prévoient les textes français et européens, au centre pénitentiaire de Borgo (Haute-Corse) pour y purger le reste de leur peine, après respectivement 22 années de détention dans différentes prisons et centrales du Continent pour Pierre Alessandri et Alain Ferrandi, et 18 années pour Yvan Colonna.

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« L’Union européenne voudra-t-elle se regarder dans le miroir de l’Etat de droit que lui tend la Catalogne ? »

Quatorze parlementaires dont ceux rattachés politiquement à Régions et Peuples Solidaires, Jean-Félix Acquaviva, Michel Castellani, Paul-André Colombani et Paul Molac s’alarment, dans une tribune initiée par Sébastien Nadot au « Monde », du fait que la justice espagnole bafoue les traités européens, en demandant l’extradition de trois eurodéputés catalans

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Union Européenne: un sommet de paralytiques

Les sommets des chefs d’Etats de l’Union Européenne sont des marathons entre négociateurs qui épuisent observateurs et journalistes. Face à la crise économique en cours, et à l’urgence des solutions à y apporter, la règle de l’unanimité pour les décisions à prendre y révèle sa perversité profonde.

 

 

Car l’unanimité du « tous d’accord » est en réalité un faux nez. Il s’agit en fait du contraire, du droit de véto que chaque Etat-membre se réserve comme arme ultime pour imposer son désaccord à la totalité des autres.

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Pays Basque, Galice: scores sans précédent des nationalistes

Qu’ils soient séparés en deux formations (PNV et EH-Bildu en Euskadi) ou représentés par une seule (Bloque Nacionalista Gallego, BNG, en Galice), qu’ils soient à la tête des institutions comme le PNV à Gasteiz, ou dans l’opposition, les forces nationalistes ont atteint des scores sans précédent lors des élections qui ont eu lieu il y a une semaine pour renouveler les assemblées autonomes de ces deux nations inclues dans l’Etat espagnol.

 

Les chiffres parlent d’eux-mêmes, entre 2016 et 2020.

Le PNV passe de 37,60 % des voix, ce qui était déjà un score historique qui lui avait assuré vingt-huit sièges et la présidence de la Communauté Autonome du Pas Basque, à 39,14% et trente-et-un sièges.

 

La gauche abertzale, à travers EH-Bildu qui s’est formée au lendemain de l’abandon de la lutte armée par ETA, progresse de façon spectaculaire et atteint un score historique de 27,84% et vingt-deux sièges contre 21,26% et dix-huit sièges quatre ans auparavant.

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Seule une gouvernance partagée nous permettra de sortir de cette crise

Le Premier Ministre Edouard Philippe est venu présenter mardi le plan de déconfinement devant la représentation nationale. Un vote a eu lieu mais les députés n'ont pas eu la possibilité de discuter  des éléments du plan et de proposer des améliorations. Le vote était donc purement indicatif.

 

Cette crise sanitaire qui nous frappe, à laquelle s'ajoute une crise économique et sociale, est sévère. Dès lors, afin de la surmonter et de préparer l'avenir à court et moyen terme dans de bonnes conditions, il est indispensable de mobiliser et faire confiance à tout un ensemble d'acteurs du pays : élus locaux, scientifiques, parlementaires, représentants professionnels et syndicaux, en somme l’ensemble des corps intermédiaires...

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COVID-19: Quelle communication de Régions et Peuples Solidaires?

Jusqu’ici R&PS s’est abstenu de communiquer considérant que le temps n’était pas d’emblée celui de la politique (aussi noble puissions-nous la vouloir). Nous sommes néanmoins pleinement conscients de la gravité de la crise que nous traversons tous, des souffrances endurées par les familles des malades et celles qui sont endeuillées, des craintes quant à l’avenir pour tous ceux dont les activités sont suspendues.

 

Un mois après les mesures générales mises en œuvre, l’heure n’est pas encore au bilan. Il ne saurait être question pour nous de hurler avec les loups et d’alimenter un populisme purement démagogique consistant à laisser croire que les choses sont simples.  L’on sait en effet qu’en matière de santé et de survie de nos populations plus encore que dans d’autres domaines, tout est d’une extrême complexité, surtout si l’on veut bien considérer la situation réelle dans chacun des territoires au sein de la République, comme ailleurs en Europe et dans le Monde. Nous estimons donc être aussi légitimes que bien d'autre à donner notre point de vue, au moins sur les éléments souvent laissés de côté.

 

Gustave Alirol, président de Régions et Peuples Solidaires

Ce que la crise des masques nous dit de l’Etat

Acte 1 : Plaintel, Bretagne, septembre 2018 : fermeture définitive de l’usine de fabrication de masques de sécurité, la PME Bacou-Dalloz, créée en 2005

 

 

Nous sommes un an avant qu’un pangolin, sur un marché de Wuhan en Chine, ne soit le complice involontaire de chauve-souris dont la particularité est de disposer du meilleur mécanisme antivirus du monde animal, ce qui leur permet de survivre aisément à des virus mortels pour beaucoup d’espèces, dont l’Homme, et donc de les véhiculer impunément. Le pangolin a fait la passerelle entre la chauve-souris et un premier humain fin 2019, propageant le virus en Chine, puis par contagion à de nombreux congénères et à d’autres citoyens de passage en Chine, qui, de retour chez eux, ont contaminé le reste de l’Asie, l’Europe, l’Amérique et le monde par une chaîne contagieuse que seul un vaccin pourrait stopper. Mais un virus nouveau doit d’abord frapper des vivants, pour que les organismes humains génèrent des anticorps que l’on peut alors isoler et transformer en vaccins. Il faut 18 mois pour mettre en œuvre ce dispositif médical qui enraiera l’épidémie. En attendant, des dizaines de millions d’humains seront contaminés, des millions développeront la maladie et des centaines de milliers en mourront.

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Eviter l’effondrement

La théorie de l’effondrement est portée par les « collapsologues » qui prédisent que sous la pression conjuguée du réchauffement climatique, de la croissance démographique, de la spéculation financière, qui détruit l’économie réelle, de l’épuisement des ressources, de la perte de biodiversité, le monde va finir par s’écrouler sur lui-même. Cette science-fiction peut-elle devenir réalité à la suite de la crise mondiale générée par le coronavirus ? Il est de toute façon une certitude, sans sombrer dans des délires inutilement anxiogènes : l’Humanité est arrivée à un tournant avec cette crise sanitaire et  le monde d’après devra être en rupture nette avec le monde d’avant.

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Frontière Europe-Turquie: l’Europe face à un nouveau défi humanitaire et politique

La vague migratoire de 2015 était liée à l’apogée de Daesch qui avait pris le contrôle de territoires immenses et peuplés de Syrie et d’Irak, environ trente millions d’habitants. La crise de 2020 qui rebondit à la frontière grecque est liée à l’action politique d’acteurs politiques nettement plus « classiques » même s’il ne sont pas pour autant vraiment recommandables : régime syrien de Bachar El Assad et son grand protecteur Vladimir Poutine, ses opposants des forces « démocratiques » syriennes désormais affidées au dictateur Erdoggan, au pouvoir dans le principal Etat de la Région, la Turquie. A Idlib, trois millions d’habitants sont pris au piège de cette nouvelle guerre.

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Adoption de la proposition de loi relatif à la protection des langues régionales: communiqué de Paul Molac

Ma proposition de loi relative à la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion vient d’être adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale ce jeudi 13 février. C’est évidemment une satisfaction, même si je regrette qu’aucun article relatif à l’enseignement n’ait été adopté, notamment celui reconnaissant l’enseignement immersif qui a été rejeté à deux voix près. L’enseignement était pourtant bien le cœur de la loi tant il représente le moyen principal pour assurer la transmission des langues.

 

Je me réjouis de l’adoption de l’article concernant la possibilité d’utiliser les signes diacritiques pour les noms et prénoms tel que Fañch. Le décret promis par la ministre de la Justice sur le sujet comportait trop d’incertitudes, il convenait de sécuriser cette liberté dès à présent dans la loi.

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Catalogne : solidarité avec les élus emprisonnés

Parlant de «dérive autoritaire» de l'Etat espagnol, des députés européens Verts-ALE expriment leur soutien aux élus catalans qui subissent selon eux injustices et discriminations.

 

Notre collègue député européen Oriol Junqueras a été élu en mai dernier, avec plus d’un million de voix, parlementaire européen. Son élection, contestée par les autorités espagnoles, a été confirmée par une décision des juges de la Cour de justice de l’Union européenne. Pourtant il croupit en prison avec huit compagnons – six hommes et deux femmes – comme lui élu·e·s démocratiques du peuple catalan.

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Une détermination renouvelée dans le combat que nous menons de longue date pour nos langues « régionales »

Le rassemblement à Paris le 30 novembre est une première. Il vient parachever un constat, ancien certes, mais qui perdure, dans un contexte de mépris accentué vis à vis de nos langues. Alors qu’elles sont pour la plupart menacées de disparition, l’essentiel est surtout de faire le point sur les exigences à respecter pour assurer leur avenir.

 

La négation du droit à l’existence de nos différentes langues est au cœur de l’ADN de l’État républicain centraliste ; celui-ci l’a d’ailleurs reprise de l’Ancien Régime, lequel par l’Édit de Villers-Cotterêts, soi-disant dirigé contre le latin, avait déjà entamé l’œuvre de destruction.

 

Au fil du temps, sous la pression des défenseurs des langues dites « régionales », la République a certes affiné son discours. Elle s’est même efforcée récemment d’abandonner sa diatribe traditionnelle. Mais, hypocrisie suprême, la reconnaissance obtenue en 2008 avec l’actuel article 75-1 de la Constitution relève du tour de passe-passe : on sait le sort réservé à ce texte par le Conseil Constitutionnel, affirmant en 2011 son absence de valeur normative !

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Catalogne L’assommoir judiciaire va réveiller le désir de liberté

L’Etat espagnol a instrumentalisé son Tribunal Suprême pour essayer d’anéantir « l’esprit catalan », cette soif d’Europe et de liberté qui s’est propagée en Catalogne durant les neuf ans du « processus », depuis la décision de la Cour Constitutionnelle espagnole, en juin 2010, d’annuler le nouveau statut d’autonomie de la Catalogne, pourtant adopté par les Cortès de Madrid, et validé par le vote des Catalans lors d’un referendum. Depuis l’Etat est dans une posture de déni des revendications démocratiques du peuple catalan, et l’Espagne se barricade dans son héritage franquiste.

 

Neuf années de prison pour avoir dirigé des associations pacifiques comme Omnium Cultural ou l’Assemblée Nationale Catalane, onze années de prison pour avoir présidé la séance de l’Assemblée catalane qui a proclamé l’indépendance voulue par l’écrasante majorité de ceux qui, par millions, malgré les intimidations et la répression, ont voté lors du referendum du premier octobre 2017, de dix à treize ans de prison pour les membres du gouvernement catalan qui, de par leurs fonctions électives, ont pris la responsabilité d’organiser une consultation démocratique : le verdict du Tribunal Suprême a versé dans la démesure la plus totale. Par exemple, 10,5 années de prison ont été infligées à celle qui était Ministre de l’Education pour avoir permis que les écoles servent de salles de vote !

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Les trumperies américaines

A force d’enfiler les tweets, Donald Trump va finir par pulvériser tous les records d’inconséquence. Menteur, provocateur, et irresponsable : à la tête de la première puissance mondiale trône le plus dangereux des allumés. Le monde en sortira-t-il indemne ?

 

La dernière « trumperie » en date est l’annonce du retrait des troupes américaines du Rojava, ce territoire du nord de la Syrie contrôlé par les Kurdes, frontalier sur presque 500 km avec la Turquie. Trump venait d’avoir Erdogan au téléphone et il avait subi la colère du dictateur frustré de ne pouvoir prendre ce territoire d’assaut tant que les troupes américaines y séjournent, et que leur aviation en empêche le survol aérien, condition sine qua non d’une l’invasion par l’armée turque.

 

Quelques instants plus tard, un dimanche soir, le tweet est parti : « il est temps que nos soldats rentrent à la maison ». Le lundi les premiers mouvements de troupe confirment cet ordre qui livre sans défense les Kurdes aux troupes d’occupation promises par Erdogan. Jusqu’à ce que ce qui reste de raisonnable dans l’administration américaine, y compris dans la majorité républicaine qui a donné son investiture à Donald Trump, n’élève la voix et ne réussisse à se faire entendre. Le lundi, le Pentagone annonce le maintien de la couverture aérienne qui empêche le survol du Rojava par l’armée turque, et donc gèle toute intervention militaire au sol. Jusqu’au rétropédalage de Trump en personne qui le lundi soir menace la Turquie de représailles économiques destructrices « si elle dépasse les bornes ».

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