L’Union Démocratique Bretonne (UDB) est un parti politique autonomiste, de gauche et écologiste présent en Bretagne, Loire-Atlantique incluse, mais aussi dans le reste de la France par le biais de la fédération de partis politiques autonomistes et régionalistes Régions et Peuples Solidaires. L'UDB revendique un statut d'autonomie pour la Bretagne dans le cadre de l'Etat français et donc un fédéralisme différencié mettant fin à la centralisation française actuelle. L'UDB, par ses militants et ses élus agit pour une société plaçant l'économie au service de l'humain et milite pour la transition écologique. Pro européenne, l'UDB revendique une Europe fédérale s'appuyant sur les régions.

 

https://www.udb.bzh/


Actualité de l'UDB

36vet Kendalc’h an UDB / 36ème Congrès de l’UDB

Le congrès de l'UDB aura lieu les 25 et 26 novembre 2023 à Ploemeur, Amzer Nevez dans le Morbihan.  

 

LE CONGRES DE L'UDB EST RÉSERVÉ AUX ADHÉRENT.E.S A JOUR DE COTISATION le premier jour du congrès (aucun.e accompagnant.e hors-UDB ne sera accepté.e). 

Conférence «Histoire de l’UDB de 1964 à nos jours» à Gourin

Fin 1963,une quinzaine de jeunes se préparaient à la fondation d’un parti politique sur la base d’une nouvelle idéologie anti-centralisatrice, de gauche, à la fois bretonne et ouverte au monde.

 

Que de chemin parcouru entre la création de l’Union Démocratique Bretonne le 4 janvier 1964 dans une chambre d’étudiants et l’entrée au Parlement Européen le 2 octobre dernier de Lydie Massard, sa co-porte parole et l’une des trop rares représentantes du monde ouvrier dans cette assemblée! 

 

Six décennies plus tard, après un parcours semé d’embuches on peut esquisser un premier bilan: une organisation bien structurée, un regain d’adhésions, des élus bien présents, parfois comme maires ,aussi bien dans les principales villes de Bretagne que dans des communes rurales.

Au conseil régional également ,sous l’impulsion de ses représentants, jamais le centralisme n’a été à ce point remis en cause. Des vœux sur l’autonomie et d’autres sujets ont été adoptés. L’UDB compte ou a compté dans ses rangs nombre d’artistes,sportifs,écrivains,scientifiques,syndicalistes,chercheurs, journalistes, universitaires qui ont joué un rôle important dans ce combat collectif au service du peuple breton, du fédéralisme et de l’écologie. On n’oubliera pas non plus ceux qui au jour le jour et dans la discrétion ,tout en exerçant un métier et en assurant les charges familiales de chacun ,ont contribué bénévolement à maintenir une structure politique qui  n’a jamais bénéficié de la même exposition médiatique que ses concurrents.

 

Pourtant, malgré ces 60 ans de présence continue ,sur le terrain électoral, social, de l’écologie et de la culture cette histoire très riche demeure mal connue du grand public.

 

Pour marquer cet anniversaire ,retracer cette aventure humaine, la section UDB du Kreiz-Breizh organise une conférence débat avec la projection de 120 documents la plupart originaux, à

 

 GOURIN VENDREDI 10 NOVEMBRE à 18H à la salle des fêtes sur:

 

Histoire de l’UDB de 1964 à nos jours.

 

Animée par Yannick Quénéhervé ancien responsable de la fédération UDB du Morbihan et ex élu de Lanester, auteur du livre «La Bretagne au cœur et le cœur à gauche».

Communiqué de l’UDB suite à l’attaque terroriste du Hamas contre Israël

L’Union Démocratique Bretonne condamne les attaques terroristes menées par le Hamas le samedi 7 octobre 2023 contre la population d’Israël. Cette agression, qui a d’ores et déjà fait plusieurs centaines de morts civils, est injustifiable et se situe dans la droite ligne du projet politique et militaire du Hamas qui demeure la destruction de l’État d’Israël.

 

La politique du gouvernement israélien de poursuite de l’installation de colonies illégales dans les territoires palestiniens est également condamnable. Cette politique ne peut qu’entretenir une spirale de violence, du côté de la jeunesse palestinienne, des colons et de l’extrême droite israélienne actuellement au pouvoir. Mais cette politique d’annexion, qui voit s’éloigner toute possibilité d’une solution politique, ne saurait rendre acceptable les attaques terroristes du Hamas.

Pour l’UDB, l’urgence est d’assurer la protection de tous les civils, israéliens comme palestiniens, d’exiger la libération de tous les otages, la levée du blocus de Gaza et la poursuite de l’aide européenne à ce territoire et d’affirmer notre soutien aux forces progressistes, qui, en Israël ou en Palestine, continuent courageusement à défendre un espoir de paix et de justice.

 

Pierre-Emmanuel Marais

L’autonomie, c’est d’abord redonner du souffle à la démocratie

Il y a 18 mois, un vœu en faveur de l’autonomie de la Bretagne réunifiée, porté par le groupe Breizh a-gleiz, dont les élus UDB au Conseil régional de Bretagne sont partie prenante, a été unanimement adopté à l’exception du Rassemblement National (RN). Depuis lors, un groupe transpartisan s’est mis au travail pour concrétiser ce voeu, aboutissant à la présentation hier d’un rapport d’étape à la Première Ministre Élisabeth Borne. L’Union démocratique bretonne (UDB) veut saluer l’audace et l’esprit de responsabilité de tous les groupes politiques qui, en osant dépasser leurs différences partisanes pour servir l’intérêt général, ont permis ce premier aboutissement.

À Aiacciu, le 28 septembre 2023, le Président Emmanuel Macron s’est prononcé en faveur de l’autonomie de la Corse. C’est important et cela fait écho à l’enthousiasme du Président de la Région administrative Bretagne, Loïg Chesnais-Girard, qui, s’appuyant sur les travaux du groupe transpartisan, a exprimé le même jour à Saint-Malo le souhait que cette opportunité s’offre également à la Bretagne.

 

L’UDB, parti fédéraliste pour l’Europe comme pour la France, donc autonomiste, a toujours porté un engagement ferme en faveur de l’autonomie de la Bretagne réunifiée. Elle se réjouit que soit enfin mise en avant la question des droits des peuples et territoires au sein de la République française.

 

L’autonomie n’est pas un totem, c’est une méthode et un chemin. L’autonomie, en Bretagne comme ailleurs, c’est d’abord une réponse de bon sens au désenchantement démocratique, celle de la proximité. C’est par l’autonomie que les différentes collectivités de Bretagne, depuis la petite commune jusqu’à la Région, pourront demain mener des politiques publiques à la hauteur des attentes de la population. L’autonomie, c’est aussi pour la Bretagne la façon de répondre à trois défis majeurs: continuer à partager et transmettre l’identité originale du peuple breton, une identité ouverte sur le monde; lutter avec efficacité contre le dérèglement climatique et s’adapter à ses conséquences déjà irréversibles; enfin permettre à chacune et chacun de se loger dignement dans une Bretagne où une attractivité économique nouvelle et les effets du changement climatique vont se traduire par un boom démographique d’une ampleur jamais connue par le passé.

Il faut être clair pour ne pas tromper nos concitoyennes et concitoyens. L’autonomie ne peut exister vraiment que si les compétences transférées de l’Etat central vers la Bretagne s’accompagnent de moyens financiers et humains à la hauteur des besoins et du pouvoir de dire la norme, donc d’un pouvoir législatif et réglementaire. L’UDB souhaite que cela fasse l’objet d’un large débat démocratique avec les Bretonnes et les Bretons, un débat accompagné par les collectivités bretonnes, afin que puisse s’engager avec l’Etat la négociation d’un statut d’autonomie qui répondra aux aspirations populaires.

 

L’UDB est fermement convaincue qu’une transformation profonde du système de gouvernance en France est indispensable pour sauvegarder la démocratie. Il est temps de s’orienter vers un système qui promeut le fédéralisme différencié, reconnaissant les spécificités et les aspirations de chaque région et territoire. Et il est temps que l’Etat central concentre ses efforts sur les compétences régaliennes (sécurité, justice) et le financement des mécanismes de solidarité entre régions, qui sont d’ailleurs plus faiblement dotés en France, pourtant soi-disant égalitaire, que dans des pays comme l’Allemagne ou l’Espagne fortement régionalisés. Ensemble, sortons de ce paradoxe français – plus de centralisation pour moins de solidarité – qui érode la confiance de la population dans la démocratie.

 

Pierre-Emmanuel Marais, porte-parole de l’UDB

Résidences secondaires : les chiffres de l’Insee confirment la pertinence des propositions de l’UDB

L’Insee a étudié le profil des détenteurs de résidences secondaires en Bretagne grâce à de nouvelles données. Celles-ci ont permis de définir qu’environ la moitié des résidents secondaires de la Région Bretagne vivent en Bretagne (Loire-Atlantique incluse).

 

Ces données confirment l’intérêt d’un statut de résident principal par pays ou par communauté de communes, tel que le propose l’UDB, plutôt qu’à l’échelle de la Bretagne entière. En effet un statut de résident régional ne réduirait probablement que de la moitié les achats de résidences secondaires. Instaurer la condition d’un an de vie sur le territoire pour acheter un logement, à l’échelle des pays, permettrait en revanche de réduire beaucoup plus fortement les achats de résidences secondaires.

Encadrer les résidences secondaires, comme l’UDB le propose à travers le statut de résident principal, c’est vouloir donner une priorité à l’achat pour celles et ceux qui font vivre un territoire à l’année, peu importe leur origine.

 

Les données de l’INSEE nous montrent aussi que les propriétaires les plus aisés possèdent surtout les résidences secondaires du littoral… là où elles sont les plus nombreuses. On voit là qu’un projet de taxation progressive et ciblée sur les zones les plus tendues serait aussi une taxation juste, qui toucherait moins les propriétaires plus modestes.

 

Pierre-Emmanuel Marais, porte-parole de l’Union démocratique bretonne

L’Alsace lance une consultation pour définir son modèle de régionalisation

L’Alsace lance une « grande consultation citoyenne » pour un modèle original de régionalisation : une expérience qui devrait inspirer la Bretagne.

 

En janvier 2023, la Collectivité européenne d’Alsace, issue de la fusion des anciens conseils départementaux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, avait organisé une consultation citoyenne sur la question de la reconstitution d’une Région Alsace à part entière. Cette consultation avait pris trois formes : un vote dans les urnes, mais aussi par courrier et par voie électronique. 168 456 personnes avaient participé à cette consultation, une mobilisation exceptionnelle à cette échelle territoriale, et 92 % avaient répondu Oui à la question posée, à savoir : « L’Alsace doit-elle sortir du Grand-Est pour redevenir une Région à part entière ? »

 https://www.alsace.eu/actualites/grande-consultation-citoyenne-resultats/

 

Forte d’une mobilisation citoyenne probante, l’assemblée de la Collectivité européenne d’Alsace a décidé de réitérer cette expérience de démocratie directe en questionnant les Alsaciennes et les Alsaciens, entre le 13 avril et 15 juillet, sur les pouvoirs qu’il conviendrait d’attribuer à une Région Alsace renouvelée :

https://www.alsace.eu/actualites/construisons-ensemble-l-alsace-demain/

 

Le choix du moment ne doit rien au hasard car le Président de la République a fait connaître, à plusieurs reprises et notamment le 13 mars à l’Élysée devant les représentants des associations de collectivités, son intention de déposer un projet de réforme de la Constitution à l’automne 2023 et un projet de loi de décentralisation qui s’y rapporterait. Il n’est pas anodin de signaler que le président de la Collectivité européenne d’Alsace (CEA), Frédéric Bierry, adhérent à LR, ne cache pas une certaine proximité avec le Président de la République.

 

L’UDB rappelle que ses représentants au Conseil régional de Bretagne, qui composent le groupe Breizh a-gleiz avec leurs collègues d’Ensemble Sur Nos Territoires, sont à l’origine du vœu adopté le 8 avril 2022, par 75 membres du Conseil régional sur 83, en faveur d’une autonomie législative, réglementaire et fiscale pour une Bretagne réunifiée. Depuis ce vote, l’UDB et ses élus n’ont eu de cesse de réclamer l’organisation d’un grand débat public avec les Bretonnes et les Bretons pour définir avec eux le contenu précis de cette autonomie. L’initiative des élus alsaciens montre clairement la voie à suivre. Nous attendons de Loïg Chesnais-Girard, président du Conseil régional de Bretagne, qu’il adopte une attitude pro-active. L’UDB, pour sa part, ira au contact des Bretonnes et des Bretons, d’ici quelques semaines, pour recueillir leurs attentes.

 

Lydie Massard, porte-parole de l’Union démocratique bretonne

Retraites : le 49.3 est un déni de démocratie qui impose une mobilisation populaire

L’épilogue du jeudi 16 mars est le résultat du triste spectacle auquel nous assistons depuis 50 jours. La responsabilité en incombe au président Emmanuel Macron et au Gouvernement qui a limité le temps de débat en utilisant l’article 47.1, puis le 46.3 au Sénat et enfin le 49.3 à l’Assemblée Nationale, malgré une très large opposition des Françaises et des Français. Nous dénonçons fortement aussi le dédain du Président vis-à-vis des corps intermédiaires et particulièrement les syndicats qu’il a refusé de recevoir.

 

L’UDB renouvelle son soutien à l’intersyndicale qui a mené ce combat social justifié de manière responsable et efficace depuis début janvier. Les syndicats sont les seuls légitimes et capables de rassembler. Les organisations politiques ou autres qui se reconnaissent dans ce combat social doivent admettre la légitimité de l’intersyndicale et agir en conséquence. 

Le coup de force de ce jeudi 16 mars est surtout un coup de butoir porté à la démocratie sociale et marque l’épuisement d’un régime qui ne fonctionne plus : la Ve République. L’UDB porte depuis longtemps des solutions démocratiques pour mettre un terme au centralisme de cette République, héritage des régimes monarchiques antérieurs. Ces solutions démocratiques sont une Assemblée Nationale élue à la proportionnelle, un renforcement des corps intermédiaires, la fin de l’État centralisé au profit de l’autonomie des territoires, la transformation du Sénat en assemblée des régions, élue elle aussi au suffrage universel direct. Il y a urgence à traduire ces réformes démocratiques dans les institutions avant qu’il ne soit trop tard.

 

Nous appelons à soutenir massivement et à participer aux prochaines actions de l’intersyndicale, en particulier la journée nationale de mobilisation du jeudi 23 mars.

 

Lydie Massard et Pierre-Emmanuel Marais-Jegat, portes-parole de l’Union démocratique bretonne 

Réforme des retraites : l’UDB appelle à manifester le 19 janvier !

Élisabeth Borne vient de proposer son projet de réforme des retraites. Pour l’UDB qui défend la réduction et le partage du temps de travail, il s’agit ni plus ni moins d’un projet de régression sociale dans lequel tout le monde est perdant, particulièrement celles et ceux qui ont des métiers pénibles. Certes, des aménagements sont prévus pour eux, mais il n’en reste pas moins qu’ils devront travailler plus longtemps, comme tout le monde ! Les maigres avancées syndicales de ces dernières années sont donc réduites à néant ou presque.

Cette réforme s’effectue dogmatiquement et ne prend absolument pas en compte la réalité de la société d’aujourd’hui où la moitié des personnes en fin de carrière est au chômage. Plutôt que de s’interroger sur les raisons, le gouvernement s’attaque en parallèle au système d’assurance chômage. Or, en 2022, 25 % des plus pauvres étaient déjà morts à l’âge de 62 ans. Repousser l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans d’ici 2030 à raison d’un trimestre de plus par an dès septembre, montre que cette réforme n’a rien de « juste » puisqu’elle pénalise une fois encore les plus précaires.

 

L’UDB dénonce le refus catégorique du gouvernement de faire contribuer davantage les revenus financiers au financement du système de retraite. Depuis les années 80, la part des revenus du travail (ou revenus d’activité) dans la répartition des richesses produites a fortement reculé au profit des revenus du capital, partout dans le monde. En France, ce mouvement de bascule au profit des revenus du capital, qui s’était stabilisé au début des années 2010, a repris depuis quelques années en raison de choix fiscaux. De même, si le gouvernement promet une retraite minimum à 1200 € (à condition d’être à taux plein), il n’évoque pas la possibilité d’une réduction du plafond des retraites.

 

Il est clair que la réforme ambitionne surtout des départs anticipés et donc une baisse des niveaux de pension avec les décotes. Avec 43 années de cotisation et des débuts de carrière plus tardifs, l’obtention d’une retraite à taux plein s’éloigne pour de nombreux actifs.

 

Le seul lot de consolation pour l’UDB est le maintien du système par répartition, bien plus juste que le système à points qui aurait donné un pouvoir exorbitant au gouvernement qui en fixerait le taux. Pour le reste, on ne peut espérer rééquilibrer le système de retraites en réduisant les cotisations sociales et patronales ! Or, c’est le jeu favori des néolibéraux au pouvoir depuis bien trop d’années. Plutôt que de libéraliser le marché de l’emploi en remplaçant des salariés/employés par des autoentrepreneurs cotisant peu, le gouvernement devrait au contraire s’assurer que tout le monde paye des cotisations car c’est cela la solidarité. Là encore, proportionnellement, il est évident que les plus modestes cotisent plus que les plus riches. C’est d’autant plus important de rappeler cette réalité en Bretagne où se concentrent énormément d’emplois non-qualifiés, notamment dans l’agroalimentaire.

 

Pour toutes ces raisons, l’UDB appelle à se joindre aux manifestations syndicales en Bretagne le 19 janvier.

 

Pierre-Emmanuel Marais-Jegat, porte-parole de l’Union démocratique bretonne

La Poste : nouvelle dégradation inacceptable

Après la disparition du timbre rouge, la Poste vient d’annoncer la fin des tournées quotidiennes des facteurs. Cette mesure entraînera une dégradation du service postal et de nouvelles inégalités notamment la quasi-disparition du lien social que représentent les tournées des facteurs en milieu rural. 

 

Depuis plusieurs années l’UDB se bat pour un maintien des services postaux et contre les fermetures des bureaux de Poste, mais constate que l’État et l’Association des maires de France accompagnent sans broncher la disparition progressive des missions de service publics confiées à la Poste. Une réaction s’impose !

Lydie Massard et Pierre-Emmanuel Marais, porte-paroles de l’Union démocratique bretonne

Changement à la tête de l’ARS Bretagne : changeons de système !

Nous avons appris par la presse régionale que le directeur de l’Agence Régionale de Santé Bretagne, Stéphane Mulliez, quittait ses fonctions. Il va rejoindre l’Inspection générale des affaires sociales, selon un arrêté paru le 18 décembre au Journal officiel. Il dirigeait l’institution depuis 2019. L’ARS a pour mission de mettre en œuvre la politique de santé sur le territoire. C’est cette agence qui décide par exemple des fermetures ou non de services dans les hôpitaux.

 

Pour nous c’est l’occasion de rappeler que le système des ARS ne fonctionne pas et n’est pas légitime. La personne en charge de cette politique est un administrateur qui n’a pas de compte à rendre à la population et aux élus locaux. Une personne qui peut être débarquée du jour au lendemain. Elle met en place une politique de santé qui est décidé à Paris, et ne fait qu’en appliquer les grandes lignes sur son territoire.

L’Union démocratique bretonne rappelle sa volonté de voir la mise en œuvre d’une politique de santé décentralisée et non déconcentrée, dans le cadre d’une Bretagne réunifiée. Cela suppose que l’ARS devienne une administration pilotée par le conseil régional, et que les représentants des usagers puissent participer comme des acteurs à part entière à la gestion des hôpitaux publics.

 

Pierre-Emmanuel Marais, porte-parole de l’Union démocratique bretonne