Les territoires sont le cœur battant de la démocratie et notre meilleur rempart contre l’extrême droite !

Publié le 2 juillet 2025 à 14:25

Albert Einstein nous rappelait : « On ne résout pas un problème avec le mode de pensée qui l’a engendré. » En refusant d’inviter l’Union Démocratique Bretonne (UDB), parti régional présent en Bretagne et au-delà, fer de lance de la démocratie à portée de main, les partis nationaux de la gauche cèdent à la tentation centralisatrice… qui mène la France dans le mur !

L’UDB, mène depuis 60 ans un combat sans relâche contre la centralisation du pouvoir et les impasses qu’elle génère. Notre engagement est simple : faire vivre la démocratie à portée de main, là où les gens vivent, sur leurs territoires, loin des logiques parisiennes hors-sol.

Nous faisons de la politique en Bretagne, à partir de la Bretagne. C’est notre force. Une force que les partis dits « nationaux » semblent toujours mépriser, enfermés dans des réflexes centralisés, comme si l’essentiel se décidait uniquement dans la capitale et que le reste de la France ne comptait pas. Nous ne sommes pas « la province », nous sommes la France du réel qui prend en main son destin !

Aujourd’hui, une réunion se tient dans la capitale autour de Lucie Castet pour discuter de l’union de la gauche. Cette union est indispensable pour lutter contre l’extrême droite, défendre les droits sociaux, agir pour la justice, l’écologie, les services publics et les libertés. L’UDB n’a jamais varié sur ces priorités.

Mais, une fois de plus, nous constatons que les partis de gauche dits « nationaux » persistent à se comporter avec une attitude condescendante, décidant seuls qui a le droit de participer aux discussions…au delà du mépris, se couper de territoires sera perdant face à l’extrême droite !

Malgré nos relances, nous n’avons finalement pas été invités à cette réunion. Ce n’est pas une surprise, mais c’est un signal inquiétant. Les grandes manœuvres centralisées ignorent les forces ancrées sur le terrain, qui pourtant font vivre la gauche au quotidien. À travers cela, ce sont des centaines de milliers de Français qui sont écartés car trop loin des centres de décision.

Ce sont ces mêmes partis qui, demain, viendront nous sommer de lutter ensemble contre l’extrême droite, pointant la responsabilité historique de chacun. Mais où est leur responsabilité aujourd’hui ?

Lucie Castet nous explique qu’il n’est pas possible d’inviter tout le monde. Pourtant, des structures très récentes ou peu ancré comme « L’Après » ou « Debout » ont, elles, été conviées. Pendant ce temps, l’UDB, forte de ses décennies d’engagement et de ses nombreux élus locaux, serait écartée. Comment justifier cela autrement que par un mépris vis-à-vis des territoires ?

Pour faire barrage aux adversaires de la République, la gauche a besoin d’union mais aussi de respect et de considération. La gauche de demain ne pourra pas se construire sans les partis régionaux. Nous sommes l’alternative à la politique hors-sol et déconnectée.

Car si tant de citoyens se sentent aujourd’hui abandonnés, c’est parce que les gouvernants, installés dans la capitale, ne connaissent même pas les particularités ni les problématiques concrètes des différentes régions qui composent la France. Ce mode de fonctionnement centralisé alimente le sentiment d’abandon et creuse le fossé entre les citoyens et les institutions.

L’UDB sera toujours là pour défendre la démocratie, les territoires et la voix de celles et ceux que le pouvoir central oublie.

Tifenn Siret, porte parole de l’UDB

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