
Le 11 juin, le journal l'Humanité dévoilait un document interne du ministère de l'économie. Selon ce document, Bercy remet en question l'intérêt des projets de LGV Bordeaux / Toulouse et Nice / Marseille. Selon le contrôle général économique et financier, ces projets devraient être réexaminés compte tenu de leurs coûts respectifs : 3,6 et 14 milliards d'euros "dont la moitié est à la charge de l'Etat". Interrogé par le journal Reporterre, le ministère de l'économie a répondu que "tout document de travail n'a pas de valeur d'arbitrage" et "n'a pas vocation à sortir de l'administration".
C'est une bonne nouvelle pour le provençal Didier Cade, porte-parole du collectif opposé à la LGV Nice-Marseille et candidat aux élections législatives de 2017 avec le soutien du Partit Occitan. Une audience est prévue à ce sujet le 19 juin au tribunal administratif compétent. Didier Cade a rappelé à Reporterre à quel point ce projet est "aberrant, ruineux et destructeur de l'environnement". Une ligne existe déjà, est délaissée depuis 1970 et les trains mettent vingt minutes de plus qu'auparavant pour boucler leur trajet. "Au lieu de rénover l’infrastructure en place, les défenseurs du projet veulent créer une nouvelle voie en bâtissant des ponts et en creusant des tunnels. C’est absurde" a dit Monsieur Cade.
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