L’épilogue du jeudi 16 mars est le résultat du triste spectacle auquel nous assistons depuis 50 jours. La responsabilité en incombe au président Emmanuel Macron et au Gouvernement qui a limité le temps de débat en utilisant l’article 47.1, puis le 46.3 au Sénat et enfin le 49.3 à l’Assemblée Nationale, malgré une très large opposition des Françaises et des Français. Nous dénonçons fortement aussi le dédain du Président vis-à-vis des corps intermédiaires et particulièrement les syndicats qu’il a refusé de recevoir.
L’UDB renouvelle son soutien à l’intersyndicale qui a mené ce combat social justifié de manière responsable et efficace depuis début janvier. Les syndicats sont les seuls légitimes et capables de rassembler. Les organisations politiques ou autres qui se reconnaissent dans ce combat social doivent admettre la légitimité de l’intersyndicale et agir en conséquence.
Hier après-midi, le gouvernement d'Emmanuel Macron a pris la grave décision d'utiliser le "49.3" de la Constitution pour imposer sa réforme des retraites, sans validation ni adoption par le Parlement. Cette méthode brutale, méprisant les partenaires sociaux et les citoyens, a été soulignée dans nos précédentes communications et exprimée lors de nos présences dans les cortèges à Mulhouse, Sélestat et Strasbourg. Nous constatons qu'une telle réforme au pas de charge conduit à des conflits et porte une large responsabilité dans le mécontentement général.
Le président de la République, Emmanuel Macron, a pris l'initiative de consulter les représentants des collectivités dans le cadre d'une future réforme institutionnelle. Après avoir échangé avec ses prédécesseurs François Hollande et Nicolas Sarkozy, qui défendaient des projets diamétralement opposés en matière de décentralisation, Emmanuel Macron a espérons, compris qu'il était crucial d'écouter les territoires eux-mêmes pour réussir une réforme juste et efficace.
Si nous appelons à prendre part à la manifestation de samedi à Montpellier nous appelons aussi à la sérénité.
La bovina n'est pas une tradition ou un folklore, c'est un pan multiséculaire de la culture des terres occitanes de Provence et du Languedoc. Elle est une activité noble et respectable. Elle est une richesse pour notre pays !
Certaines et certains demandent que quelques pratiques d'élevage soient abolies (ferrade, escoussure et stérilisations à vif). Les manadiers sont des chefs d'entreprise responsables. Les femmes et les hommes de la Bovina ouvert.e.s au dialogue. Alors faisons taire les démagogues, les manipulateurs et les opportunistes et ouvrons le dialogue ! Oui nous sommes de ceux qui pensent que faire souffrir un animal sans raison ne peut pas se justifier. Les mentalités évoluent lentement et pour qu'elles aillent dans le bon sens faut de la pédagogie, de la sérénité.
Unser Land doit-il avoir un avis sur tout ? Une question que l’on peut légitimement se poser car nous nous mouvons aux limites du carcan de la pensée convenue.
En effet, nous avons l’outrecuidance de défendre l’honneur et le droit à l’autonomie pour notre Peuple, dont l’existence est niée jusque dans les plus hautes sphères de l’état central, et ceci dans l’indifférence de ceux censés nous représenter.
Alors quand on lutte pour son existence, ou du moins pour une certaine idée que l’on se fait de soi-même, c’est harassant même si on n’en est pas moins sensible aux affaires du monde. Parfois on doute même.
A quoi bon se battre ici pour une société dans laquelle l’âme alsacienne n’existerait plus ou en variante, pourquoi se battre pour l’existence d’un Peuple qui semble résigné ?
Lundi 2 janvier 2023, a été délivrée une ordonnance de non-lieu dans l’enquête sur l’empoisonnement à ce pesticide utilisé dans les champs de bananes aux Antilles jusqu’en 1993. Reconnaissance d’un “scandale sanitaire”, mais pas de poursuites judiciaires.
L’exposé des motifs porte notamment sur l’ignorance par les pouvoirs publics de la dangerosité du produit à l’époque.
Or, ce pesticide cancérogène n’a été interdit qu’en 1993 alors que sa toxicité et sa persistance sont connues depuis 1969, d’après le rapport de la commission d’enquête sénatoriale de novembre 2019. Et d’autres pays avaient interdit son usage antérieurement, les Etats-Unis en 1976.
Le partit Occitan s’oppose au projet de réforme du système des retraites qui va être présenté lundi 23 janvier. Le POC soutient le mouvement de mobilisation, notamment intersyndical, qui demande son retrait.
Nous soutenons Nos élus de Régions et Peuples Solidaires ainsi que l’ensemble du groupe parlementaire Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT) qui s’opposeront au projet de loi lors des débats au sein de l’Assemblée Nationale !
Il est évident maintenant que ce projet, bourré de non-dits et de pièges et qui relève du bricolage, est profondément injuste. Sans caractère d’urgence, c’est à une remise à plat complète du système des retraites qu’il faut s’atteler en comptant sur l’intelligence collective.
JEAN-FELIX ACQUAVIVA, MICHEL CASTELLANI, PAUL-ANDRE COLOMBANI ET PAUL MOLAC SONT MEMBRES DU GROUPE
"LIBERTÉS ET TERRITOIRES"
PAULU SANTU PARIGI EST MEMBRE DU GROUPE
"ÉCOLOGISTE - SOLIDARITÉ ET TERRITOIRES"
FRANCOIS ALFONSI EST MEMBRE DU GROUPE VERTS / ALE