L’Insee a étudié le profil des détenteurs de résidences secondaires en Bretagne grâce à de nouvelles données. Celles-ci ont permis de définir qu’environ la moitié des résidents secondaires de la Région Bretagne vivent en Bretagne (Loire-Atlantique incluse).
Ces données confirment l’intérêt d’un statut de résident principal par pays ou par communauté de communes, tel que le propose l’UDB, plutôt qu’à l’échelle de la Bretagne entière. En effet un statut de résident régional ne réduirait probablement que de la moitié les achats de résidences secondaires. Instaurer la condition d’un an de vie sur le territoire pour acheter un logement, à l’échelle des pays, permettrait en revanche de réduire beaucoup plus fortement les achats de résidences secondaires.
Dans une interview donnée ce mercredi 19 avril au groupe EBRA à l’occasion de sa visite en Alsace, M. Macron semble avoir fermé la porte à une sortie de l’Alsace du Grand Est, à peine un an après sa visite à Châtenois où, en pleine campagne électorale, il avait créé l’espoir à ce sujet.
« M. Macron n’écoute plus personne. A l’occasion de la réforme des retraites, il a voulu faire taire les députés. Maintenant, il envoie une fin de non-recevoir aux Alsaciens dont l’immense majorité, soutenue par presque l’ensemble des députés et la quasi-totalité des conseillers de la CeA, demande la sortie du Grand Est. Au nom de son amitié avec M. Leroy, M. Macron vient d’envoyer une gifle cinglante à toute l’Alsace, laquelle l’avait pourtant plutôt soutenu jusqu’à présent. » analyse Jean-Georges Trouillet, président d’Unser Land.
L’Alsace lance une « grande consultation citoyenne » pour un modèle original de régionalisation : une expérience qui devrait inspirer la Bretagne.
En janvier 2023, la Collectivité européenne d’Alsace, issue de la fusion des anciens conseils départementaux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, avait organisé une consultation citoyenne sur la question de la reconstitution d’une Région Alsace à part entière. Cette consultation avait pris trois formes : un vote dans les urnes, mais aussi par courrier et par voie électronique. 168 456 personnes avaient participé à cette consultation, une mobilisation exceptionnelle à cette échelle territoriale, et 92 % avaient répondu Oui à la question posée, à savoir : « L’Alsace doit-elle sortir du Grand-Est pour redevenir une Région à part entière ? »
Le projet de liaison autoroutière entre Toulouse et Castres est une erreur. Des élus locaux, avec l’aide de différents ministères, montrent qu’ils n’ont rien compris à la nécessité absolue de ne plus faire de projets de ce type.
Ce projet est vieux de plus de vingt ans ! Il ne répond donc plus en rien aux préoccupations de notre époque.
Il est en contradiction totale avec la politique de lutte contre le changement climatique. Il est aussi une aberration en matière d’aménagement du territoire. Il ne fera qu’encourager le gonflement de la métropole toulousaine, donc le déséquilibre territorial. Il est incompréhensible que ces visions archaïques du développement hantent encore de nombreux élus de nos territoires.
Réunie en session plénière, la Collectivité européenne d’Alsace a adopté ce matin une résolution demandant à ce que l’Alsace devienne une Collectivité à Statut Particulier, exerçant également les compétences régionales. La CeA a également décidé de lancer une consultation citoyenne afin de rédiger un projet politique pour l’Alsace s’inscrivant dans la perspective d’une prochaine réforme des institutions.
Il y a dix ans, le 7 avril 2013, les Alsaciens étaient, pour la première fois de leur histoire, consultés par voie référendaire sur l’avenir de leurs institutions. L’affaire semblait entendue, car, depuis à la fin des années 1980, tous les sondages confirmaient un large soutien de la population au projet de collectivité unique alsacienne. Au final, le « oui » l’emporte avec 58% des suffrages mais la consultation échoue finalement sur les conditions fixées à la fois sur le taux de participation et sur les résultats partiels dans chaque département.
L’épilogue du jeudi 16 mars est le résultat du triste spectacle auquel nous assistons depuis 50 jours. La responsabilité en incombe au président Emmanuel Macron et au Gouvernement qui a limité le temps de débat en utilisant l’article 47.1, puis le 46.3 au Sénat et enfin le 49.3 à l’Assemblée Nationale, malgré une très large opposition des Françaises et des Français. Nous dénonçons fortement aussi le dédain du Président vis-à-vis des corps intermédiaires et particulièrement les syndicats qu’il a refusé de recevoir.
L’UDB renouvelle son soutien à l’intersyndicale qui a mené ce combat social justifié de manière responsable et efficace depuis début janvier. Les syndicats sont les seuls légitimes et capables de rassembler. Les organisations politiques ou autres qui se reconnaissent dans ce combat social doivent admettre la légitimité de l’intersyndicale et agir en conséquence.
JEAN-FELIX ACQUAVIVA, MICHEL CASTELLANI, PAUL-ANDRE COLOMBANI ET PAUL MOLAC SONT MEMBRES DU GROUPE
"LIBERTÉS ET TERRITOIRES"
PAULU SANTU PARIGI EST MEMBRE DU GROUPE
"ÉCOLOGISTE - SOLIDARITÉ ET TERRITOIRES"
FRANCOIS ALFONSI EST MEMBRE DU GROUPE VERTS / ALE