Le FLNKS réuni en congrès le 9 août aurait rejeté en bloc le projet d’accord de Bougival. Selon les informations diffusées par Nouvelle Calédonie- La 1ère, cette décision aurait été prise à l’unanimité. Averti de la situation, le ministre des outre-mers Manuel Valls a annoncé sa venue en Kanaky-Nouvelle-Calédonie pour la mi-août pour tenter de sauver le projet d’accord. Nous considérons qu’il n’est pas l’homme de la situation, au vu de ses positions coutumières sur ces questions.
Sur place, comme le craignait le député Emmanuel Djibaou (indépendantiste et signataire), le texte n’est guère défendu que par les partis loyalistes et indépendantistes modérés, non-membres du FLNKS. Les indépendantistes du FLNKS, eux, ne veulent négocier que les étapes menant à la souveraineté totale.
Pour le Partit Occitan, le dialogue doit reprendre sans attendre. Un projet d’accord gelé ne pourrait mener qu’à une multitude d’impasses dont des impasses politique et institutionnelles. Nous avons bien vu ce qui se passe quand les discussions s’arrêtent. Le principe du droit des pauples à disposer de leur avenir est un principe majeur pour le Partit Occitan. La République doit prendre en compte plus de 150 ans de colonisation.
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