
Ce soir se tiendra probablement l’un des derniers comités stratégiques du processus dit de «Beauvau», initié en mars 2022 à la suite de l’assassinat d’Yvan Colonna.
Pour nous, ces discussions n’ont jamais été abordées en termes de préalables ou de lignes rouges.
Il ne saurait en être autrement aujourd’hui.
Dans le même esprit, l’issue du processus ne saurait être conditionnée aux changements d’interlocuteurs ministériels, car relevant d’un engagement d’état, celui du Président de la république.
La solution politique que nous réclamons est le fruit d’une histoire, et notamment d’un combat vieux d’un demi-siècle pour l’avenir de notre peuple.
Cette évolution doit donc être appréhendée à la lumière d’une situation, celle d’un pays à la dérive sur tous les plans.
Ainsi, pour le PNC, si nous attendons avec prudence l’avis consultatif du Conseil d’État- dont nous ne disposons toujours pas, au moment de participer à une réunion décisive- nous demeurons pleinement déterminés à défendre la lettre et l’esprit de la délibération « Autunumia » votée par l’Assemblée de Corse le 5 Juillet 2023, ainsi que les écritures constitutionnelles entérinées Place Beauvau en Mars 2024.
Après plus de 3 ans de discussions avec les plus hauts représentants de l’État, et considérant les engagements pris, l’heure est désormais à une saisine du Parlement, pour respecter le calendrier de la révision constitutionnelle espérée.
Désormais, les forces politiques de l’île doivent s’atteler à soutenir la phase conclusive du processus et à proposer les termes d’une loi organique visant à préciser les modalités, compétences et moyens, de ce statut nouveau.
Au-delà de son rôle central dans l’organisation nouvelle de la corse, la future loi organique devra préciser le projet politique, sur lesquels les corses auront à se prononcer par voie référendaire.
C’est avec ce mandat politique que nos représentants, Jean Christophe Angelini, Président du groupe Avanzemu à l’assemblée de Corse, et Paul-André Colombani, député, porteront notre voix.
Dès l’origine, le PNC a posé le fait national comme élément revendicatif de base.
Désormais, l’issue de ce processus sera indiquée par la capacité du gouvernement à soumettre des écritures constitutionnelles garantissant le droit à l’existence de notre peuple.
Alors que des avancées majeures ont été permises en Nouvelle-Calédonie, la question Corse ne saurait servir de variable d’ajustement à une classe politique plus instable que jamais.
Riguardu à a situazioni ecunomica è suciali più chì pessima di u nostru paesi, semi cuscenti di l’impurtenza di dà spirenza à un populu sanu, è di a nicissità di francà un passu stituziunali.
S’é no ci semi impignati in stu neguziatu à prò d’una suluzioni pulitica da u principiu, in seguitu à i mossa di a giuventù di u veranu di u 2022, hè à nomi di ciò chì no purtemi nant’à a strada di 60 anni di lotta.
Sia cum’edda sia, al dilà di stu 22 di luddu di u 2025, a ricunniscenza di i nostri dritti naziunali fundamintali ferma l’ogettivu puliticu maiò di u Partitu di a Nazione Corsa, par oghji è par u tempu à vena.

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