La suppression brutale de nombreux contrats aidés fragilise une fois de plus l’enseignement immersif en breton. Cette décision menace directement des emplois essentiels au bon fonctionnement des écoles Diwan, qui jouent pourtant un rôle crucial dans la transmission de notre langue.
Au-delà de cette mesure liée à une politique nationale de l’emploi, c’est l’avenir de la langue et de la culture bretonnes dans leur ensemble qui est en jeu. Les derniers chiffres de l’étude sociolinguistique confirment le recul du nombre de locuteurs. Le lycée Diwan de Carhaix traverse une période difficile, Amzer Nevez a dû fermer ses portes, les soutiens publics s’amenuisent – voire disparaissent, comme en Pays de la Loire – tandis que l’État ne respecte pas les engagements de la convention État-Région. Les moyens stagnent, les associations s’essoufflent. Face à cette situation préoccupante, il faut se battre !
L’UDB, à travers son action politique, œuvre et continuera d’œuvrer avec les leviers dont elle dispose pour défendre la langue et la culture bretonnes. Mais ce combat dépasse les clivages politiques tant ces valeurs sont communes : c’est toute la société civile qui doit se lever pour refuser le déclin programmé de notre patrimoine vivant.
Le 17 mai, soyons nombreuses et nombreux à Rennes pour dire : Diwan a du sens, le breton a un avenir !
Evit ar brezhoneg, evit Diwan, gant nerzh !
Tifenn SIRET
Porte-parole de l’Union Démocratique Bretonne
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