
À l'occasion de la cérémonie des vœux de l'association des départements, le Premier ministre François Bayrou a critiqué la réforme redécoupant les régions. Outre la perte d'identité de ces dernières, il a pointé l'absence d'économies réalisées et a appelé les élus à un « grand projet de refondation », afin de remettre à plat la décentralisation. "
Nous saluons cette prise de conscience du Premier ministre et soutenons l'idée de projet de refondation des institutions. C'est un impératif aussi bien du point de vue de la démocratie que de celui de l'efficacité des politiques publiques. Ce doit être la mère de toutes les réformes" affirme Jean-Georges Trouillet, président d'Unser Land.
"Le Grand Est est un cas d'école que personne ne nous envie. C'est une collectivité imposée aux citoyens, couvrant un territoire immense (deux fois la Belgique) et incohérent, dépensant des sommes considérables en communication pour justifier son existence. Elle n'a jamais fait la preuve d'une efficacité supérieure aux régions historiques et ne doit sa survie qu'aux calculs politiciens des uns et des autres" poursuit le président du mouvement alsacien. "Les défis économiques, sociaux et sociétaux s'accumulent.
Pour les relever, il faut des collectivités fortes, souples, efficaces et surtout dans lesquelles les citoyens se reconnaissent. Ce pays est paralysé par ses propres institutions, celles d'une monarchie républicaine ultra centralisée. Le statu quo est impensable : En matière institutionnelle, la France doit se mettre enfin au niveau des pays développés et accéder au fédéralisme" conclut Jean-Georges Trouillet.
Jean-Georges Trouillet, président de Unser Land
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