L’État doit être réformé pour tendre vers une double exigence démocratique : défendre l’intérêt collectif et tenir compte des intérêts spécifiques des territoires. La Ve République, produit d’une conception monarchique du pouvoir, présidentielle et centralisée doit laisser la place à une VIe République, fédérale et décentralisée:
L’empreinte écologique doit être réduite pour ne pas hypothéquer l’avenir des générations futures. La sortie du nucléaire et du pétrole est un impératif. Les alternatives passent par la relocalisation de l’économie et la souveraineté énergétique et alimentaire des territoires. Le principe de "pollueur - payeur" doit être généralisé:
La démocratie représentative doit intégrer la dimension territoriale des politiques. Elle doit faire exister une véritable démocratie « territoriale » à côté de la démocratie « citoyenne ». La démocratie citoyenne (un citoyen = une voix), aboutit in fine à la prédominance de la loi du plus grand nombre et donc à l’«ignorance » des territoires les moins peuplés, dans les politiques générales. La démocratie territoriale doit permettre à tous les territoires d’être représentés, sur un pied d’égalité, dans les décisions à incidence territoriale forte; et cela tant au niveau des politiques hexagonales (avec un Sénat renouvelé) qu’au sein des institutions territoriales, intercommunalités notamment.
La France est le pays de l’Union Européenne (UE) qui a la dépense publique la plus élevée. Elle représente 56,40% du PIB (la moyenne dans la zone euro se situe à 47,70%). Ce poids s’explique par l’importance du financement des prestations sociales (58% de la dépense publique). Mais la France c’est aussi le pays de l’UE qui possède la dépense publique locale la plus faible. Les Administrations Publiques Locales (Communes, EPCI, Départements et Régions) ne pèsent que 20% dans les dépenses publiques et les prélèvements obligatoires perçus par les APUL représentent à peine 6% du PIB et 14 % de l’ensemble des prélèvements obligatoires. Ces dépenses sont en nettes baisses depuis 2015 (cependant l’investissement public en France relève à 70% des collectivités territoriales). C’est la conséquence de la recentralisation à marche forcée imposée sous la présidence Hollande qui s’est traduite par une diminution de l’autonomie fiscale des collectivités locales puis par une baisse des dotations.
Les Régions sont les « laissés-pour-compte » du système français. Elles ne représentent que 13% de la dépense publique locale (contre 54% pour le bloc communes / EPCI).
L’objectif pour R&PS est de rendre, à la fois, l’action publique plus efficace et les élus locaux plus responsables. Pour y parvenir, R&PS propose :
MICHEL CASTELLANI, PAUL-ANDRE COLOMBANI, PAUL MOLAC ET PEIO DUFAU SONT MEMBRES DU GROUPE
"LIBERTÉS ET TERRITOIRES"
PAULU SANTU PARIGI EST MEMBRE DU GROUPE
"Union Centriste"