Dimanche 24 septembre, auront lieu les élections sénatoriales. En vue des prochaines réformes constitutionnelles notamment sur l’autonomie de la Corse et l’avenir de la Kanaky-Nouvelle Calédonie, elles revêtent une importance capitale.
Si dans plusieurs départements, R&PS pouvait présenter des candidatures, aucune n’avait toutefois le moindre espoir de l’emporter seule. Une possibilité existait dans le département des Pyrénées-Atlantiques, où un candidat d'EHBai, parti basque affilié à R&PS, avait une chance de l'emporter si le PS avait été plus enclin à l'ouverture et avait concrétisé sa proposition d'alliance.
Le Président de la Région Martinique, Serge Letchimy, en délibérant pour que le créole soit langue d’expression officielle pour les élus martiniquais, est le dernier en date qui a fait entendre la révolte des langues régionales contre le déni dont elles sont victimes de la part de l’Etat français et de sa Constitution. C’est un mouvement de fond qui s’exprime, contre le mépris et contre la discrimination.
Voilà trente ans que l’on bute sur le conseil constitutionnel et ses décisions linguicides. La non-ratification par la France de la Charte Européenne des Langues Régionales et Minoritaires en avait été le révélateur dès 1992, et, depuis, rien n’a bougé.
François Alfonsi , président de Régions et Peuples Solidaires (R&PS) et eurodéputé Verts / Alliance Libre Européenne (ALE), et Belkacem Lounès, Secrétaire Général du Congrès Mondial Amazigh (CMA), accompagnés de plusieurs militants kabyles et défenseurs des Droits de l’Homme ont été reçus mardi 4 juillet à l’Assemblée nationale par Michel Castellani et Paul Molac, députés R&PS – groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (LIOT), ainsi que par Bertrand Pancher (député, Président du groupe LIOT) pour échanger sur la situation préoccupante des Amazighs d’Algérie.
«Le CMA est un membre associé à R&PS depuis plus de dix ans. Il y a en France, à Paris et Marseille en particulier, une forte diaspora Amazigh. A R&PS, nous sommes solidaires de tous les peuples en situation de négation de leurs identités», introduit François Alfonsi.
ZAD, contestation de la rue, casserolades et abstention électorale, etc. les réponses citoyennes à la crise démocratique et institutionnelle qui secouent le pays se multiplient.
Et pour cause, l’exercice solitaire du pouvoir par Emmanuel Macron et le cadre étriqué de la Constitution de la Cinquième République entravent le peuple dans l’expression de sa souveraineté.
Dimanche 16 avril, s’est déroulé le premier tour de l’élection des représentants de l’Assemblée de la Polynésie française.
Avec près de cinq points d’avance sur le deuxième qui n’est autre que TAPURA HUIRAATIRA la liste d’Edouard Fritsch, le président sortant et chef de file en Polynésie du parti d’Emmanuel Macron, la liste conduite par Oscar Temaru et Moetai Brotherson est arrivée en tête et se qualifie donc pour le second tour, dans une triangulaire dans laquelle elle pourrait bien gagner.
JEAN-FELIX ACQUAVIVA, MICHEL CASTELLANI, PAUL-ANDRE COLOMBANI ET PAUL MOLAC SONT MEMBRES DU GROUPE
"LIBERTÉS ET TERRITOIRES"
PAULU SANTU PARIGI EST MEMBRE DU GROUPE
"ÉCOLOGISTE - SOLIDARITÉ ET TERRITOIRES"
FRANCOIS ALFONSI EST MEMBRE DU GROUPE VERTS / ALE