HOPITAL PUBLIC : RETISSER LES LIENS DE PROXIMITE ET DE CONFIANCE

La santé doit se gérer au plus proche des territoires, chaque région doit pouvoir agir selon ses propres besoins.

 

Considérant:

  • Que le COVID n’a été qu’un simple révélateur d’une situation qui se dégrade depuis des années et pour laquelle aucune réforme de fond, aucune dotation budgétaire suffisante et pérenne n’ont été prévues.
  • Que les menaces et la suppression de services (maternité Thann, chirurgie pédiatrique Mulhouse, etc), la réduction du nombre de lits (ou fermetures de services (urgences Saint-Louis, réanimation Sélestat etc) ces derniers temps n’ont pas cessées.
  • Que le secteur des personnes âgées, population en expansion sur le plan démographique, est particulièrement touché et les cas de maltraitance dans les EHPAD ne sont que le reflet de la pénurie et du mal-être des soignants.
  • Que le maintien à domicile des personnes dépendantes devient de plus en plus problématique surtout par manque de personnel dans les services prestataires.
  • Que le maintien à domicile des personnes dépendantes devient de plus en plus problématique surtout par manque de personnel dans les services prestataires.
  • Que la loi NOTRe de 2015 a réaffirmé la vocation des départements de promotion des solidarités et de la cohésion territoriale incluant l’action sociale les aides et soutiens à l’enfance et les familles, ainsi que création et gestion de maisons de retraite, politique de maintien des personnes âgées à domicile mais excluant les leviers pour agir sur la démographie médicale et soignantes, ainsi que sur les besoins paramédicaux.

Régions et Peuples Solidaires :

  1. Appelle les élus à répondre concrètement aux demandes exprimées par cette motion.
  2. Réaffirme son soutien aux personnels médicaux, soignants et aux citoyens dans le combat courageux qu’ils ont engagé pour la préservation d’une prise en charge hospitalière juste, égale et universelle.
  3. Exige des mesures et des investissements immédiats pour arrêter la casse sociale et psychologique dans les services.
  4. Demande le rétablissement d’un maillage territorial de proximité garantissant un accès équilibré aux soins et mettant fin à la logique dévastatrice de concentration dans quelques « métropoles choisies ».
  5. Demande une décentralisation et une démocratisation de la politique de santé à travers une réforme des Agences Régionales de Santé qui doivent s’inscrire dans le périmètre de régions cohérentes (Alsace, Auvergne, etc) et pilotées conjointement par l’Etat, les élus locaux, les professionnels de santé et des représentants des usagers.
  6. Indique que le pouvoir central gère notre bien commun de manière complètement déconnectée de nos réalités locales et que chaque région cohérente doit pouvoir agir sur les besoins en formation (PH, IDE, ASH...) et doit pouvoir agir sur la compétence santé (planification des implantations et autorisations, contrôles des établissements notamment).