Euskarak egiten gaitu herri

Aujourd’hui, le 3 décembre est la Journée internationale de l’Euskara. Bien qu’aujourd’hui soit un jour de fête, c’est au quotidien que nous célébrons l’Euskara en travaillant et vivant librement en basque.

 

Mais en ce jour où la langue basque est mise à l’honneur, nous ne pouvons oublier les obstacles auxquels nous sommes confronté.es dans l’utilisation quotidienne de la langue ou dans son enseignement. Aujourd’hui encore, les collèges et les lycées du Pays Basque nord se battent pour le droit de passer les examens en basque. Depuis de nombreuses années maintenant, les élèves revendiquent haut et fort de pouvoir passer leurs examens – le brevet et le bac- en basque. Au fil des années, et grâce aux nombreuses mobilisations, le droit de passer certaines matières en langue basque a été obtenu. Mais il reste encore du chemin à parcourir.

En ce sens et afin de pouvoir revendiquer le droit de passer les examens en Euskara, une mobilisation sera organisée à Bordeaux le 10 décembre prochain. En tant qu’EHBai, et parce que nous voulons que les élèves puissent passer leurs examens dans la langue dans laquelle ils.elles étudient depuis de nombreuses années, nous relayons cet appel à mobilisation.

 

Malheureusement, les obstacles à l’euskara ne se résument pas qu’au domaine de l’éducation. Le 8 avril dernier, la loi Molac a été votée à l’Assemblée Nationale française. Mais suite aux nombreux obstacles posés par le gouvernement français, le Conseil constitutionnel a fait un recours. Cette décision a provoqué une grande colère au sein de la population en Iparralde et a généré une forte mobilisation de la société civile.

 

La survie de l’Euskara, et de toutes les langues minoritaires en général, passent par un statut juridique spécifique.

Nous souhaitons aujourd’hui redire notre soutien plein et entier à toutes les personnes ayant choisi de désobéir aux lois linguicides et qui œuvrent en faveur de l’Euskara : les euskaldun, les associations, les enseignant.es… Les attaques dirigées contre notre langue sont des attaques contre ce que nous sommes. Seules les mobilisations collectives permettront de répondre à ces attaques.

 

Atzo, gaur eta bihar, euskarak egiten gaitu herri