Affaire France 3 Alsace : encore une fois, Paris profite du confinement pour effacer l’Alsace dans le Grand Est

Une nouvelle fois, le service public d’information en Alsace est partiellement mis en veilleuse à l’occasion du « troisième confinement » qui ne dit pas son nom. C’est ce qu’a confirmé Madame Stéphanie Lafuente, rédactrice en chef de France 3 Alsace, lors du JT du soir du vendredi 2 avril 2021.

 

Dès lundi 5 avril, il n’y aura plus de JT Alsace le midi et le soir, ni d’émission « Dimanche en politique », alors que nous sommes censés être en période de campagne électorale pour les élections régionales et départementales !

Étant donné que la décision ne leur appartient pas, nous tenons à rappeler notre considération pour les journalistes de service public en Alsace et ailleurs, qui s’efforcent de continuer leur travail dans un contexte difficile, y compris pour le maintien des (trop rares) émissions dialectales.

 

La création de la CeA, étape utile et nécessaire mais qui n’est qu’un intermédiaire insuffisant à la résolution des problèmes institutionnels nés de la fusion des régions décidée à Paris en 2014, n’a donc rien changé à la situation actuelle qui laisse l’Alsace à la merci du Grand Est et de Paris. Cette situation s’est encore observée ces dernières semaines avec les ligues sportives alsaciennes (tennis, football, etc) gelées pour rester dans le cadre du Grand Est.

 

Les demi-mesures et les faux compromis ne peuvent qu’essayer de berner l’opinion publique alsacienne et laisser la main au gouvernement jacobin de Paris.

 

La seule et unique voie viable pour cesser d’être à la merci du contexte global et des décisions de Paris, y compris en ce qui concerne service public d’information financé par nos impôts, est la sortie immédiate de l’Alsace du Grand Est. Seul le bulletin de vote Unser Land aux prochaines élections régionales représentera cette option, qui est la seule en capacité de construire l’Alsace de demain.

 

Martin MEYER, tête de liste « Stop Grand Est, en avant l’Alsace ! »

Jean-Georges TROUILLET, Président de Unser Land