Journée internationale des droits des Femmes : Les femmes grandes perdantes de la Covid

Le 08 mars est classé par l’ONU « journée internationale des droits des femmes » par l’ONU. Bien que majoritaires en nombre (52% de la population mondiale), les Femmes représentent pourtant la plus grande minorité. Et comme toutes les minorités, les Femmes sont les victimes de discriminations et de violences. La crise provoquée par la Covid a accentué ce statut de minorité.

 

A travers notamment les professions de la santé où elles sont ultra-majoritaires (87% des infirmiers et 90% des aides soignants), les Femmes sont en première ligne dans la lutte contre l’épidémie. Cependant elles sont les premières victimes de la précarité au travail : pénibilité, revenus faibles, contrats courts, heures supplémentaires non rémunérées, etc. Hormis des applaudissements au balcon pendant le confinement au printemps, elles n’ont reçu en retour de leur mobilisation qu’ingratitude de la part du gouvernement : les infirmières intérimaires n’ont mêmes pas eu droit à la prime spéciale Covid.

Outre la discrimination, les Femmes sont les premières victimes des mesures prises contre le coronavirus. Pendant le confinement les violences conjugales et les agressions sexuelles ont explosé.

 

Régions et Peuples Solidaires qui défend toutes les minorités et combat toutes les injustices appelle de ses vœux à un changement de regard sur la place des Femmes dans la société et à une égalité Hommes / Femmes effective dans tous les domaines.

 

Gustave ALIROl, Président de Régions et Peuples Solidaires