"L’assemblée de Bretagne : un outil démocratique", présentation de l'intervention de Lydie Massard

L’UDB est un parti politique créé en 1964. Depuis cette époque, celui-ci prône l’autonomie autrement dit le partage du pouvoir législatif entre l’État et la Bretagne (réunifiée). Souvent appelée « monarchie républicaine », la Ve République est en effet marquée par son hyperprésidentialisme et son hypercentralisme qui n’est pas gage de démocratie. En 2000, l’UDB avait édité une brochure intitulée « Un statut particulier pour la Bretagne ». 20 ans plus tard, la porte-parole de la formation autonomiste, Lydie Massard, présentera un livret qui sortira en septembre sur l’Assemblée de Bretagne. Depuis quelques années, le sujet a été abondamment évoqué par diverses personnalités politiques de tout bord sans qu’il avance réellement dans les faits, y compris quand tous les voyants étaient au vert.

L’UDB proposera durant l’université d’été de Régions et Peuples solidaires, à quelques mois des prochaines échéances régionales, sa vision d’une telle assemblée. Elle décortique dans ce travail tous les sujets connexes consécutifs à la création de celle-ci : le périmètre, le sort réservé aux départements, le rôle des pays, le mode d’élection possible, le budget, les pouvoirs d’une telle assemblée, l’avenir de la région des Pays de la Loire, la question de la capitale et surtout l’intérêt d’une telle assemblée. À travers cette idée d’Assemblée de Bretagne, c’est avant tout, à l’instar de Morvan Lebesque en son temps, un travail sur une démocratisation de la République française dont il s’agit. D’une république centralisée, l’UDB souhaite en effet passer à une république fédérale, garante d’une meilleure égalité réelle, d’une liberté accrue et d’une solidarité entre les différentes cultures composantes de l’hexagone.

 

Lydie Massard, représentante de l'Union Démocratique Bretonne