S’il fallait une preuve pour démontrer que la réforme envisagée par la ministre Gourault relève de l’enfumage et n’est qu’un leurre, il suffit de constater la satisfaction plus ou moins contenue des principaux défenseurs du Grand Est et fossoyeurs de l’Alsace : MM. Rottner, Meyer, Rossinot, Klein, Mmes Debord et Richardot, etc.
Dans le cadre de la Constitution actuelle, la fusion des deux départements ne débouche sur rien de plus qu’un nouveau département, plus vaste certes, mais sans réelles compétences supplémentaires. Des compétences nouvelles spécifiques ne peuvent être accordées qu’à partir d’une loi créant une Collectivité à statut particulier sur la base de l’article 72 de la Constitution. Cela a été accordé à la collectivité corse, mais est refusé de façon quasi dogmatique à l’Alsace.
Si la réforme envisagée pour l’Alsace se résume grosso modo à la réapparition du nom sur les plaques d’immatriculation, on aurait pu s’économiser un rapport préfectoral et un déplacement ministériel : Unser Land fournit depuis plus de 3 ans les autocollants-plaques depuis sa boutique en ligne.
Andrée Munchenbach,
Présidente d'Unser Land
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