Rendez-nous l’Alsace”... Chiche ?

UNSER LAND, le parti des Alsaciens, prend acte de l'initiative du député-maire Les Républicains (LR) Laurent Furst, appuyé par ses collègues haut-rhinois Eric Straumann et Jean-Louis Christ, visant à créer un mouvement citoyen dénommé « Rendez-nous l’Alsace ».

Les représentants du parti « Les Républicains » sont spécialistes de ce genre d’annonces électoralistes et sans lendemain. 

 

En juillet 2014, le maire de Mulhouse Jean Rottner, suscitait un vif espoir en lançant sa pétition sur la thématique « Nous, Alsaciens, devons prendre notre destin en mains ».

 

Unser Land a participé à la diffusion de cette pétition. Entre-temps M. Rottner a retourné sa veste et il est aujourd'hui bien calé dans son fauteuil de 3ème vice-président de la mégalo-région... 

Et tout laisse à penser que le maire de Mulhouse a utilisé les adresses mails des 56 000 signataires pour les mettre à la disposition du candidat Richert lors des dernières élections régionales de décembre 2015 et donner à l'Alsace le coup de grâce ! 

 

Pour être réellement crédibles, il faudrait déjà que les 3 députés conditionnent strictement leur soutien aux candidats à la primaire des Républicains à un engagement ferme et officiel de leur part à défaire l'annexion de l'Alsace. 

 

Dans les faits, le lobbying des députés alsaciens semble inexistant ou tout du moins inefficace: aucun candidat à la primaire des Républicains ne souhaite revenir sur la réforme territoriale socialiste. 

Qu'attendre des Républicains, parti jacobin où tout est gouverné par le sommet ?

 

Philippe Richert, qui sait travailler en catimini avec les instances nationales, en accord parfait avec le gouvernement socialiste Hollande - Valls, ne tolérera et ne permettra pas l’aboutissement de la démarche de MM. Furst, Straumann et Christ. 

 

Depuis son échec au référendum de mars 2013, Richert n’a de cesse de punir cette Alsace à laquelle il reproche de ne pas reconnaître son « génie » … tout en oubliant d’avouer sa propre responsabilité. Rêvant d'un plébiscite « grand chelem », il avait en effet, en sa qualité de ministre des Collectivités Territoriales, rajouté lui-même les clauses qui, malgré 57,5% de suffrages favorables, ont fait échouer la consultation sur le Conseil unique d’Alsace. 

 

Si nos trois députés devaient subir la prévisible mise au pas jacobine de leur parti et que, contre toute attente, ils devaient maintenir leur position, nous les invitons à rejoindre le seul parti qui défend réellement les intérêts de l’Alsace et des Alsaciens : Unser Land. 

 

 

Le moment est venu pour eux de s'affranchir d'états-majors parisiens desquels les Alsaciens n'ont plus rien à espérer.