Face à l’impuissance du système institutionnel français et en réponse à l’incompétence des partis politiques traditionnels parisiens, aux régionales 2015, Régions et Peuples Solidaires (R&PS) vient d’ouvrir une brèche dans le paysage politique.
Les composantes de R&PS ont en effet, présenté, et c’est une première très encourageante, des listes « régionalistes » autonomes un peu partout dans l’Hexagone:
- en Bretagne, à l’initiative de l’Union Démocratique (liste Oui à la Bretagne avec Christian Troadec)
- dans la circonscription Alsace-Champagne Ardenne-Lorraine à l’initiative d’Unser Land et du Parti des Mosellans (liste Non à l’ACAL, Oui à nos régions ! avec Jean-Georges Trouillet)
- en Corse à l’initiative du Parti de la Nation Corse et de Femu a Corsica (liste Femu a Corsica conduite par Gilles Simeoni et Jean-Christophe Angelini).
Avec une victoire historique en Corse après fusion avec Corsica Libera au 2nd tour et des scores très encourageants en Bretagne (6,71%,) et en Alsace (11%), le régionalisme s’affirme désormais comme une alternative sur laquelle il faut compter, devançant de « grandes » formations parisiennes telles que EELV et le Front de Gauche et même le Parti Socialiste en Alsace.
A noter également :
- qu’en Occitanie, dans la nouvelle région Midi Pyrénées – Languedoc Roussillon, le Partit Occitan conserve un élu dans la majorité.
- qu’au Pays Basque, les différentes forces « régionalistes » membres de R&PS ont fait l’impasse sur les régionales pour mener une autre campagne, celle pour la création de la première institution publique spécifique au Pays Basque Nord
R&PS poursuivra, lors des prochaines échéances électorales de 2017 sa stratégie d’affirmation pour l’émergence d’un fédéralisme différencié, responsable et solidaire.