En refusant de nommer rapidement un Premier ministre, le Président de la République affaiblit nos institutions démocratiques et sort du rôle d’arbitre que lui confère la Constitution.
Depuis des décennies, la France a vanté les mérites de la Vème République comme un système garant de la stabilité politique. Les événements récents montrent qu’il n’en est rien : la Vème République est à bout de souffle et ne correspond plus aux attentes de la population.
L’Union Démocratique Bretonne regrette que durant toute cette période d’attente, aucune force politique n’ait cru bon de remettre en question le régime présidentiel. Pourtant, il apparaît de plus en plus clairement que le centralisme n’est pas démocratique.
L’UDB aspire à une nouvelle Constitution qui respecte les droits et aspirations des citoyennes et citoyens, ainsi que des langues et cultures qui sont parlées en France. Cela passera nécessairement par plus de parlementarisme et un véritable partage du pouvoir avec les territoires.