La réforme des retraites, pour nous c’est non !

Hier, la première ministre de l’Etat français, Elisabeth Borne, a présenté à la presse le projet de réforme des retraites.

 

L’axe principal de cette réforme est le passage de l’âge de la retraite à 64 ans. Mais ce point du texte de loi n’est pas le seul et ne doit pas cacher le reste du projet. En effet, le financement de la retraite, le nombre d’années de cotisation, l’obligation de travailler 43 ans pour bénéficier de la retraite à taux plein… ont également été évoqués.

 

Le projet de loi annoncé hier est une étape supplémentaire dans la dégradation du droit des personnes et de leurs conditions de vie. C’est une proposition qui s’inscrit dans la logique du système néo-libéral, fondée sur la production et l’accumulation de toujours plus de profits, et non dans la logique du partage des biens et de l’amélioration de la société.

Les conséquences de cette réforme toucheront en tout premier lieu les classes moyennes et précaires et tout particulièrement celles et ceux qui occupent des postes précaires : les chauffeurs routiers, les agents d’entretien… Elles et ils devront travailler deux ans de plus. Cette réforme impactera négativement les travailleuses et travailleurs.

Alors qu’à ce jour la système de retraite est excédentaire, qu’est-ce qui motive le gouvernement à proposer une réforme si dure ? Alors même qu’Emmanuel Macron lui-même en 2019 estimait qu’il ne fallait pas toucher à l’âge légal de départ, le président et son gouvernement ont cédé aux sirènes du MEDEF et du capital.

 

Cette réforme nous amène à dire que Macron suivra la voie qu’il a empruntée tant au cours de son précédent mandat qu’au début de ce nouvel exercice. Favoriser le Medef et les grandes puissances économiques au détriment de la population et des personnes en difficulté. Il est clair que cette réforme est directement liée à la poursuite des réductions des impôts sur les entreprises annoncées pour les prochaines années.

 

EH Bai, conscient de la gravité de la situation, appelle à participer activement aux mobilisations qui auront lieu dans les jours et les semaines à venir.