Elections départementales et régionales: Unser Land résiste et atteint le second tour à Saint-Louis

Le premier tour des élections départementales et régionales confirme la solidité de l’électorat autonomiste en Alsace, malgré le contexte défavorable.

 

 « En six années nous avons incontestablement gagné la bataille de l’opinion en ce qui concerne les institutions alsaciennes. Aujourd’hui, nous avons réussi à créer un consensus autour de l’obtention de nouvelles compétences et de la remise en cause du Grand Est. Grâce à la mobilisation que nous avons su conduire, l’Alsace a retrouvé une existence institutionnelle. Le revers de la médaille, c’est que la plupart de nos adversaires ont tenté de récupérer nos revendications, avec opportunisme et parfois cynisme » déclare Martin Meyer, tête de liste « Stop Grand Est, en avant l’Alsace ».

Malgré un contexte particulièrement défavorable – récupération, restrictions sanitaires, couverture médiatique parfois inéquitable - ces élections ont globalement confirmé l’implantation durable d’Unser Land en Alsace avec un nombre de cantons couverts des scores globalement comparables ceux de 2015. Aux départementales, nos candidats obtiennent en moyenne 12.3% dans les cantons ruraux et 6.3% dans les cantons urbains. D’autre part, dans le canton de Saint-Louis, le binôme formé Jean-Denis Zoellé et Marie-Christine Huber accède au second tour. Enfin, aux régionales, notre liste frôle les 10% en Alsace.

 

L’énorme abstention constatée à ces élections démontre que les électeurs ne se déplacent que s’ils se reconnaissent dans la collectivité et que si celle-ci dispose de réelles compétences, clairement identifiées. La comparaison de la participation en Alsace et en Corse est éloquente à ce sujet.

 

« Ces résultats du 1er tour démontrent que les Alsaciens n’ont pas été abusés par la création de la CEA. Tous ont compris qu’il ne s’agit que d’un simple département. De ce fait, une partie de l’électorat a considéré que l’enjeu de l’élection était faible et a décidé de d’abstenir. Tandis qu’une autre partie de l’électorat est venu réaffirmer sa volonté d’une collectivité à statut particulier et d’une sortie du Grand Est. A un an de l’élection présidentielle, l’avenir institutionnel de l’Alsace reste pleinement d’actualité » conclut Jean-Georges Trouillet, président d’Unser Land.

 

Unser Land fera connaitre très prochainement des intentions pour le second tour des deux élections.