Ajaccio : ouverture des 24e universités d’été de Régions et Peuples Solidaires

Les 24e universités d'été de Régions et Peuples Solidaires ont débuté ce vendredi 23 août à Ajaccio. Jusqu'à dimanche, les représentants de cette fédération, regroupant des partis autonomistes et régionalistes, débattent. L'une des inquiétudes exprimée : une recentralisation de la part de l'État.

Les 24e universités d'été de Régions Peuples et Solidaires se tiennent à Ajaccio jusqu'au dimanche 25 août. / © Marc-Antoine Renucci / FTVIASTELLA
Les 24e universités d'été de Régions Peuples et Solidaires se tiennent à Ajaccio jusqu'au dimanche 25 août. / © Marc-Antoine Renucci / FTVIASTELLA

autonomie au centre des débats des 24e universités d’été de Régions et Peuples Solidaires qui s’est ouverte ce vendredi 23 août à Ajaccio. Cette revendication de l'actuel pouvoir nationaliste en Corse, est aussi celle de l'Alsace, de la Bretagne et de l'Occitanie, qui s'étend des Alpes aux Pyrénées.

Des régions qui demandent d'avantage d'autodétermination. « On demande aussi la possibilité d’adapter les règlements dans les compétences qui sont les nôtres. L’autonomie, c’est ça. La loi peut être la même pour tous, mais la façon de l’appliquer peut être différente », explique Paul Molac, député du Morbihan. 

 

►Entretien avec François Alfonsi, député européen et porte-parole de Régions Peuples et Solidaires :

 

 

Pour les nationalistes au pouvoir demander l'autonomie n'est pas une utopie, si l'on regarde vers le pays basque ou la catalogne. « L’autonomie est un concept qui est aujourd’hui reconnu par la Constitution française. Il suffirait d’une volonté politique de la part du gouvernement, du président de la République et de l’État pour que nous puissions la construire en Corse de façon progressive à partir d’aujourd’hui et dans les années à venir », estime Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse.

 

 


« Une stratégie menée sur le long terme »

 

Rassemblés au sein du parti Régions et Peuples Solidaires, les partis nationalistes ou autonomistes de France espèrent créer une dynamique. « On a aujourd’hui des représentants au parlement qui ont participé à la création d’un groupe qui est très important aujourd’hui. Ça leur permet de s’exprimer davantage, de faire passer les idées qui sont les nôtres. Tout ça, ça se situe aussi au plan européen. On vient d’obtenir l’élection d’un député européen, grâce à un partenariat avec Europe Écologie Les Verts. C’est une stratégie menée sur le long terme », indique Gustave Alirol, président de Régions et Peuples Solidaires.

 

 

L'université d'été de Régions et Peuples Solidaires se poursuit jusqu'à dimanche au palais des congrès d’Ajaccio.