Madrid bâillonne le peuple catalan, emprisonne la démocratie catalane et s’enfonce dans l’autoritarisme, l’Europe doit (ré)agir !

 Le Partitu di a Nazione Corsa (PNC) condamne de la plus ferme des manières l’attitude de l’état espagnol et de sa ‘‘justice’’ qui viennent de faire 5 nouveaux prisonniers politiques, portant le nombre à 9 sans compter les élus partis en exil afin d’échapper à la vengeance d’état, pour seul motif qu’ils ne pensent pas comme Madrid.

En effet, cela fait 160 jours que Jordi Sanchez, président de l’ANC et député catalan, et Jordi Cuixart, patron d’Omnium, sont en prison ; 142 jours qu’Oriol Junqueras, ancien vice-Président de la Catalogne et Président d’ERC, et Joaquim Forn, ancien ministre de la Catalogne, sont en prison ; et désormais 1 jour que Jordi Turull, candidat à la Présidence de la Catalogne, Carmen Forcadell, ancienne Présidente du Parlement de Catalogne, et Raul Romeva, Josep Rull et Dolors Bassa, tous 3 anciens ministres du gouvernement catalan, sont emprisonnés pour des raisons politiques.

 

Pire, la justice espagnole, qui se comporte comme une véritable justice politique aux ordres d’un gouvernement aux relents franquistes, a décidé d’agir en dehors de tout cadre légal violant les droits les plus fondamentaux du peuple catalan et des élus de la Catalogne. Cela ne peut plus durer et l’Union Européenne ne peut rester silencieuse -et donc complice- d’une telle attitude, il en va de la crédibilité de l’Union Européenne et de ses dirigeants. On ne peut critiquer les violations des droits de l’Homme au Venezuela, en Colombie, en Russie ou en Turquie en restant silencieux sur ce qui se passe en Espagne et en Catalogne.

 

Ainsi, le PNC demande la libération de tous les prisonniers politiques, l’arrêt des poursuites contre les dirigeants en exil, dont Carles Puigdemont, ancien Président de la Catalogne, et Marta Rovira, ancienne députée catalane et Secrétaire Générale d’ERC, la levée des mesures antidémocratiques contre l’autonomie de la Catalogne et la reprise immédiate du dialogue politique entre Barcelone et Madrid, seule solution pour sortir d’une crise qui n’a que trop duré.

De plus, le PNC apporte, de façon inconditionnelle, son soutien plein et entier au peuple catalan et à ses représentants légitimes qui se battent pour que les droits fondamentaux et imprescriptibles du peuple catalan, notamment le droit à l’autodétermination, soient respectés.

 

Enfin, le PNC exprime son amitié profonde envers les dirigeants catalans emprisonnés, poursuivis ou menacés, leurs familles ainsi que leurs proches, notamment ceux d’Esquerra Republicana di Catalunya (ERC), son partenaire au sein de l’Alliance Libre Européenne (ALE), qui payent injustement un très lourd tribu dans cette crise.

 

Le PNC sera toujours du côté de la liberté, de la démocratie et de l’autodetermination !

 

Libertà pè i prigiuneri pulitichi !

 

Llibertat presos politics !