Les sondages sur la réforme territoriale se suivent et se ressemblent.

  • Fin 2015, dans un sondage BVA, 85 % des Alsaciens interrogés se disaient opposés à la fusion de l’Alsace avec les régions Lorraine et Champagne-Ardenne, imposée par le gouvernement Hollande-Valls, et docilement mise en œuvre par MM. Richert et Rottner.
  • En avril 2017 les Alsaciens mécontents étaient 84 % d’après l’enquête CSA commandée par Unser Land.
  • Ils sont aujourd’hui encore 83 % d’après le sondage IFOP organisé par les associations culturelles.

Le niveau d’insatisfaction est inchangé, malgré le harcèlement médiatique et les budgets de communication importants engagés par l’exécutif de la technostructure pour tenter de la faire admettre par la population.

 

À ce rythme, il faudrait éventuellement une centaine d’années pour que les Alsaciens se résignent.

 

En attendant, il serait bon également de connaître le pourcentage des élus alsaciens prêts à s’engager pour faire respecter les attentes — légitimes et de bon sens — de la population. Se pose la question de l’utilité et de la légitimité d’élus qui ne portent ni ne défendent au plus haut niveau les attentes du peuple qu’ils sont censés servir.

 

Dans cet esprit, nous invitons les présidents des deux conseils départementaux à donner une forme officielle à l’expression populaire en organisant un référendum sur la question de l’avenir de l’Alsace comme collectivité à statut particulier.

 

Pour que la voix de l’Alsace porte jusqu’à Paris et siffle aux oreilles de Jupiter !